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vendredi 3 juin 2005

La prostitution chez les Amérindiennes du Canada

par Jacqueline Lynn, chercheuse






Écrits d'Élaine Audet



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J’aimerais d’abord vous parler de la prostitution chez les Amérindiennes du Canada. Jamais dans l’histoire du Canada, depuis le contact avec les Européens, les Amérindiennes n’ont cessé d’être exploitées sexuellement en prostitution. Dès le premier jour de son existence, lorsque le Canada fonctionnait surtout comme avant-poste militaire et commercial de la Grande-Bretagne, la compagnie de la Baie d’Hudson interdisait aux Européennes d’immigrer au Canada. Les hommes d’Europe exigeaient d’avoir accès sexuellement aux femmes des Premières nations, si bien que les premiers bordels du Canada ont vu le jour autour des bases militaires et des postes de traite. Les Amérindiennes ont servi de prostituées dès le premier contact et je déclare aujourd’hui que la prostitution actuelle des Amérindiennes est un legs particulièrement sexuel et violent du colonialisme.

Il y a deux choses essentielles qu’il faut savoir pour comprendre comment les Amérindiennes se prostituent au Canada aujourd’hui. D’abord, il faut savoir que l’offre de prostitution dépend d’une classe de femmes dévaluées. Deuxièmement, il faut savoir que le colonialisme, par ses forces puissamment oppressives et imbriquées, a subjugué les femmes des Premières nations et donné naissance à une classe comme celle-là.

La plupart des besoins urgents que le peuple des Premières nations essaie de surmonter aujourd’hui du fait de sa colonisation, comme la pauvreté, l’exploitation sexuelle des enfants, le mauvais traitement et l’abandon des enfants, la violence conjugale, les toxicomanies familiales et l’alcoolisme, sont les mêmes problèmes qui rendent les Amérindiennes éminemment vulnérables au recrutement comme prostituées.

Une économie du sexe hautement organisée

Les prostituées amérindiennes du Canada appartiennent à une économie du sexe hautement organisée qui exploite des millions de femmes autochtones dans le monde. Les prostituées autochtones sont les femmes les plus spoliées du monde.

L’article 4 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes recommande que les États parties reconnaissent que certains groupes de femmes sont particulièrement vulnérables à l’exploitation sexuelle, comme les femmes autochtones et celles qui appartiennent à des groupes minoritaires, celles qui sont victimes de discrimination raciale, qui habitent en région rurale, qui sont marginalisées socialement et ethniquement et celles qui ont des invalidités attribuables à l’alcoolisme ou à la toxicomanie.

J’aimerais prendre un instant pour parler de ce que l’on appelle l’échange de prostitution. Si le Canada veut sincèrement mettre fin à la violence perpétrée contre les femmes qui se prostituent et en particulier les plus vulnérables, les femmes des Premières nations - et je pense que le comité est ici pour entendre l’avis de diverses personnes sur la façon d’y parvenir -, il faut comprendre que l’échange de prostitution est en soi violent.

Un viol acheté

En écartant pour un instant, sans l’oublier, la violence quotidienne subie par les femmes prostituées, comme les agressions de proxénètes et de clients et le mépris de la société, je veux vous dire ce que les prostituées m’ont dit de leur vécu. Les femmes m’ont décrit ce que les clients leur font comme actes de viol vendus et achetés, qui sont sollicités, violents et agressants. Le viol acheté de la prostitution n’est pas seulement un viol, comme le fait un étranger ou celui avec qui vous êtes sortie. La prostitution est un viol continu commis par une succession d’étrangers jour après jour, année après année. Se prostituer, c’est subir à répétition un viol collectif.

Les clients achètent le corps des femmes pour pouvoir se masturber sur elles, en elles ou autour d’elles. Pendant l’acte, ils s’attendent à ce que la prostituée ait l’air d’y consentir et d’y prendre plaisir. Quand un client se masturbe dans, sur ou autour du corps d’une femme, il l’agresse aussi verbalement. Près de 90 p. 100 des prostituées de Vancouver que j’ai interviewées récemment disent avoir subi des agressions verbales de leurs clients. L’agression verbale est tenue pour acquise dans l’échange de prostitution.

J’aimerais que vous essayiez de vous rappeler la dernière fois que quelqu’un vous a insulté ou vous a dit quelque chose qui vous a fait sentir gêné. Rappelez-vous ce que vous avez ressenti et comment vous avez réagi.

Maintenant, essayez d’imaginer que vous êtes une femme exploitée comme prostituée. Chaque fois qu’un client achète votre corps pour se masturber dedans, dessus ou autour, il a des images pornographiques qui lui traversent l’esprit et qu’il reproduit sur vous. Pendant qu’il se masturbe, il vous dit que vous êtes une salope, une pouffiasse et que vous n’êtes bonne qu’à le sucer. Pour lui, vous n’êtes rien d’autre qu’un assemblage de membres sexualisés réduits à l’état de marchandise.

Pendant qu’il vous agresse sexuellement et verbalement pour parvenir à l’orgasme, vous, vous devez l’écouter vous dégrader. Vous devez lui ouvrir vos jambes, vos bras et votre bouche. Vous devez lui donner l’impression d’inviter cet assaut ininterrompu d’injures et d’agressions sexuelles. C’est cela qu’on appelle le travail de la prostitution. Cela avilie, humilie et ravage les femmes prostituées utilisées de cette façon.

Une violence sexualisée faite par des hommes

Si nous voulons améliorer la vie des prostituées canadiennes, il nous faut apprendre et comprendre que la prostitution est une violence sexualisée faite par des hommes. Nous devons créer des politiques, des programmes et des services qui l’admettent.

Si l’on considérait la prostitution comme de la violence, nous saurions que peu importe où elle se passe, que la prostituée soit dans la rue ou dans une zone de prostitution décriminalisée ; qu’elle soit exploitée sexuellement par prostitution en ligne ou dans une boîte de striptease ; qu’elle soit dans la salle privée d’un salon de massage ou dans une maison ; qu’elle se prostitue à partir d’une réserve, dans une ville ou après avoir traversé une frontière, elle est achetée. Nous comprendrions que le processus par lequel une prostituée finit par se voir comme un produit et une marchandise est la pire forme imaginable de déshumanisation et que la prostitution sous toutes ses formes est une agression sexuelle contre toutes les femmes et une violation de leurs droits fondamentaux.

S’inspirer de la réforme en Suède

Si nous reconnaissions dans la loi que la prostitution est une forme de violence contre les femmes, nous empêcherions les hommes d’acheter des femmes et nous empêcherions les hommes de tirer profit de leur vente. Il faut que le Canada examine l’exemple de la réforme des lois sur le racolage en Suède. Là-bas, la prostitution est officiellement reconnue comme une forme de violence des hommes contre les femmes et les enfants. L’une des pierres angulaires de ses politiques contre la prostitution, c’est qu’elles sont axées sur sa cause sous-jacente : on y reconnaît que sans la demande des hommes et leur utilisation des femmes et des filles pour l’exploitation sexuelle, l’industrie mondiale de la prostitution ne pourrait pas prospérer et s’étendre.

La Suède pénalise les hommes qui exploitent les femmes sexuellement et pénalise les hommes qui profitent de ces exploitations. La Suède ne pénalise pas les femmes qui se prostituent parce que le gouvernement reconnaît qu’il n’est pas raisonnable de punir quelqu’un qui vend un service sexuel. La loi suédoise se lit : « Dans la majorité des cas au moins, cette personne est le partenaire le plus faible des deux qui est exploité par ceux qui ne veulent que satisfaire leurs désirs sexuels ».

Le désir de quitter la prostitution

La plupart des prostituées canadiennes à qui j’ai parlé, dont la moitié sont d’ascendance autochtone, ont exprimé plusieurs besoins pour rendre leur vie plus sûre et meilleure. Un de leurs grands principaux besoins est de quitter la prostitution. Les femmes ont aussi dit qu’il n’y a quasiment aucun programme ou service qui puisse les aider à le faire.

Je crois que nous, les Canadien-nes, avons embrouillé la question de la prostitution, et nous nous sommes également embrouillé-es. Pendant que nous nous déplaçons au pays et peut-être à l’étranger à la recherche de réponses d’autres pays, dont certains ont normalisé et juridiquement autorisé la prostitution, les prostituées du Canada restent coincées. Je redoute que le Canada ne légifère pour décriminaliser la prostitution pour tous les intéressés. Advenant cela, nous n’offrirons aucun espoir d’un avenir meilleur ; un avenir dans lequel les femmes seraient libérées de l’exploitation sexuelle que constitue la prostitution.

La Suède défend les principes de l’égalité juridique, politique, économique et sociale des femmes et des filles parce qu’elle rejette l’idée que les femmes et les filles, surtout les filles, sont des denrées que les hommes doivent acheter, vendre et exploiter sexuellement. Agir autrement, c’est permettre qu’une catégorie distincte d’êtres humains femelles, surtout les femmes et les filles qui sont marginalisés sur le plan économique et racial, soit exclue de ces mesures, ainsi que de la protection universelle de la dignité humaine enchâssée dans l’ensemble des documents juridiques internationaux portant sur les droits de la personne qui ont été rédigés au cours des 50 dernières années.

J’aimerais terminer en citant l’oeuvre de Kathleen Barry intitulée "The Prostitution of Sexuality" :

    Les stratégies de lutte contre l’exploitation sexuelle devraient être tout aussi mondiales que l’économie, tout aussi universelles que les dimensions de la subordination des femmes, et tout aussi radicales que l’enracinement de la prostitution de la sexualité. Comme la domination crée le désespoir, la lutte pour la liberté est l’acte d’espoir. L’espoir anéantit la conviction que la domination est inévitable, surtout dans le cas de l’exploitation sexuelle, particulièrement en ce qui a trait à la prostitution.

 English Version

Source

Audience du 30 mars 2005, du sous-comité parlementaire canadien pour l’étude des lois sur le racolage.

 270 000$ au groupe Stella pour une rencontre de 4 jours sur le "travail du sexe"
 Radio-Canada et Maisonneuve très à l’écoute du Forum XXX.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 17 mai 2005.



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Jacqueline Lynn, chercheuse



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