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jeudi 1er décembre 2011

Prostitution - Mauvais pour les femmes, mauvais pour les lesbiennes !
Déclaration lesbienne contre l’exploitation sexuelle






Écrits d'Élaine Audet



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Depuis quelques années, des chercheur-e-s et des militant-e-s défendent en bloc la reconnaissance sociale et légale de l’homosexualité et du « travail du sexe » (qui est de fait, selon nous, de l’exploitation sexuelle), comme des « modes de vie sexuelle minoritaires » légitimes. Leur soutien au récent jugement de la Cour supérieure d’Ontario décriminalisant des articles du Code criminel sur la prostitution, dont le proxénétisme, a été une occasion de réaffirmer cette association. (1) Il nous apparaît essentiel, en tant que lesbiennes, d’établir une distinction entre un mode de vie homosexuel, que nous considérons légitime, et l’exploitation sexuelle, en laquelle nous voyons une forme de violence faite aux femmes. Nous affirmons au contraire que le travail pour la reconnaissance de l’homosexualité, comme sexualité libre et consentante, va de pair avec la lutte contre l’exploitation sexuelle. En cette semaine des douzes jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes, nous appelons les lesbiennes à prendre position.

Mauvais pour les femmes, mauvais pour les lesbiennes !

Déclaration lesbienne contre l’exploitation sexuelle


Nous, lesbiennes féministes de diverses origines, âges et régions du Québec, nous opposons à l’exploitation sexuelle parce que nous aimons les femmes. Nous définissons notre lesbianisme comme un amour solidaire envers les femmes constituant une forme de résistance à l’appropriation du corps et de la sexualité des femmes par les hommes.

En tant que lesbiennes, nous nous battons à travers le monde pour obtenir le droit à une sexualité libre, consentante et qui émane d’un désir réciproque. Nous réaffirmons ce droit pour toutes les femmes, qu’elles soient lesbiennes ou non. Défendre les intérêts des industries du sexe contredit directement ces droits, car le consentement ne peut être acheté et l’argent ne pourrait justifier l’atteinte à notre intégrité physique. C’est pourquoi l’exploitation sexuelle constitue une violence et non une forme de sexualité ou de travail librement choisi par les femmes.

Pour nous, la solidarité et l’amour des femmes supposent de refuser la douleur de chacune d’entre elles. L’exploitation sexuelle, dont la prostitution, la pornographie et la traite, a plusieurs conséquences graves sur la santé physique et mentale des femmes exploitées, dont l’intégrité est constamment violée. Parmi les nombreuses conséquences de l’exploitation sexuelle sur la santé physique figurent la fibromyalgie, l’incontinence urinaire et intestinale et les infections broncho-pulmonaires.(2)

L’exploitation sexuelle nuit aussi à la santé mentale, l’effet le plus important étant le choc de stress posttraumatique.(3) Il se caractérise notamment par un état d’alerte continu de même que des cauchemars et des souvenirs intrusifs par lesquels l’événement traumatique est revécu de manière persistante. L’intensité de la souffrance amène les femmes exploitées à dissocier leur expérience des émotions, sensations et souvenirs qu’elle suscite. Même lorsqu’elles ne subissent plus d’exploitation sexuelle, la dissociation demeure. Cette réaction normale à une situation anormale compromet leur vie sociale et leur insertion professionnelle.

Les lesbiennes ne tirent aucun gain de l’exploitation sexuelle ni de son encadrement légal. Par exemple, la pornographie présente le lesbianisme comme un spectacle pour les hommes, qui y sont systématiquement imposés aux lesbiennes dans leur sexualité. Cette représentation en est une d’appropriation et une négation de la sexualité lesbienne. Même dans les cas où la pornographie se prétend féministe ou lesbienne, les femmes sont avant tout modelées pour répondre aux demandes des hommes. Les rapports de domination y sont érotisés et la sexualité y demeure marchandée, donc, non librement consentie, et violente.

De plus, comme toute population de femmes victimes de plusieurs oppressions (femmes autochtones, racisées, pauvres, déficientes intellectuelles,…) les lesbiennes nous apparaissent surreprésentées parmi les femmes exploitées sexuellement. La lesbophobie suivie du rejet parental expliquerait une plus grande vulnérabilité des jeunes filles face au recrutement de l’industrie du sexe. (4) En ce sens, le lesbianisme est incompatible avec la légitimation de l’exploitation sexuelle, dont l’exploitation sexuelle commerciale, qui existe d’abord pour le profit des hommes en tant que groupe.

Pour ces raisons, nous refusons toute assimilation de l’exploitation sexuelle à un mode de vie sexuelle minoritaire légitime, comme le serait l’homosexualité. Alors que les relations homosexuelles sont librement choisies, l’exploitation sexuelle est une forme de violence qui devrait être abolie. Ces deux réalités révèlent d’autant plus de logiques contraires que plusieurs femmes ayant subi l’exploitation sexuelle vivent leur lesbianisme comme une réappropriation de leur corps et de leur sexualité.

La solidarité envers les lesbiennes est incompatible avec la légitimation de l’exploitation sexuelle par le biais de politiques lui laissant libre cours. Mentionnons à titre d’exemple que, par le passé, la loi canadienne a été utilisée contre les homosexuels en raison de gestes sexuels jugés « indécents » parce qu’homosexuels, et non en raison de la commercialisation de ces gestes.(5) Notons à cet effet qu’en contexte de guerre et même de « paix », des mesures permettant l’exploitation sexuelle ont déjà été utilisées à des époques et à de multiples endroits pour justifier le viol « correctif » (6), c’est-à-dire des viols perpétrés spécifiquement sur des femmes reconnues comme lesbiennes dans le but explicite de les sanctionner pour s’être soustraites à tout rapport sexuel avec les hommes.

Au contraire, les lesbiennes gagnent à vivre dans une société où les lois luttent contre l’ensemble des violences envers les femmes, dont l’exploitation sexuelle. De telles politiques criminalisent ceux qui profitent de l’exploitation sexuelle d’autrui, tels les propriétaires de bordels. Sont également criminalisés ceux qui obtiennent une relation sexuelle en échange d’argent, et ce, qu’ils se trouvent ou non dans un bordel. Ces politiques soutiennent aussi les femmes dans leur sortie de cette industrie. Signe que de telles politiques sont compatibles avec la lutte à l’homophobie, la Suède, qui met en place ces politiques depuis 1999, est le seul pays européen à avoir rempli tous les critères de non discrimination observés par l’antenne européenne de l’International Lesbian and Gay Association (ILGA) en 2010. (7) D’après le Global Gender Gap Report 2010 (8), la Suède arrive quatrième au classement mondial en matière d’égalité des sexes, après l’Islande et la Norvège, respectivement classés première et deuxième. Ces deux pays se dotent aussi de politiques abolitionnistes. C’est bel et bien la preuve que la lutte contre la violence envers les femmes n’est pas du tout incompatible avec les droits des personnes homosexuelles, au contraire.

En tant que lesbiennes, nous n’avons aucun intérêt à voir l’exploitation sexuelle légitimée légalement et socialement. En cette semaine des douzes jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes, nous appelons les lesbiennes à un refus global de l’exploitation sexuelle !

Premières signataires :

Ana Popovic, Montréal
Annick Dockstader, Montréal
Stéphanie Charron, Montréal
Mahée Lamoureux, Montréal
Valérie Plasse, Montréal
Julie Larivière, Montréal
Danièle Tessier, Montréal
Myriam Fougère, Montréal
Julie Blackburn
Virginie Gendron-Blais
Nathalie Di Palma
Sylvie Tranchant-Rousseau
Monique Cintract

Pour ajouter votre signature à cette déclaration :
Envoyez votre signature à declaration.lesbienne.2011@gmail.com.

Notes

1. L’assimilation de homosexualité et de l’exploitation sexuelle comme deux modes de vie sexuelle minoritaires à légitimer se retrouvent notamment dans la déclaration de l’Institut Simone de Beauvoir. On y argumente que les lois limitant l’exploitation sexuelle, comme toutes lois restreignant la « sexualité », risquent d’être utilisées comme outils de contrôle social des gays et des lesbiennes.
2. Cathy Zimmerman et ses collaboratrices et collaborateurs (2008) rapportent plusieurs symptômes liés à des difficultés gastriques (douleur à l’estomac, diarrhée, constipation, etc.), urinogénitales (douleur pelvienne, infection gynécologique, etc.), respiratoires (infection des sinus, difficulté à respirer, etc.) chez les 192 femmes victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle ayant pris part à leur étude.
3. Les mêmes conséquences ont été documentées dans plusieurs pays, notamment en contexte de bordels légaux par la psychologue et chercheuse état-unienne Melissa Farley. Pour de plus amples informations, consulter les recherches suivantes : Farley, M. (2004). Bad for the body, bad for the heart : Prostitution hurts women even if legalized or decreminalized. Violence against women, 10, 1087-1125. Et Farley, M., Cotton, A. et al. (1998). « Prostitution and trafficking in nine countries : An update on violence and posttraumatic stress disorder », in M. Farley (Ed.), Prostitution, trafficking, and traumatic stress (pp. 33-74), Binghamton, NY : Haworth.
4. Cette observation est le fruit de l’expérience professionnelle de l’une des auteures comme intervenante auprès des femmes exploitées sexuellement. Ce lien est également discuté dans un article paru dans le journal Être, qu’il est possible de consulter en ligne.
5. Les descentes policières homophobes effectuées au bar gay Truxx en 1977 et au bar gay K.O.X. avaient mené à des mises en accusation contre des hommes pour pratique d’actes indécents et non pour avoir fréquenté un lieu à des fins prostitutionnelles.
6. Pour plus de détails, voir « Lesbiennes sous le IIIe Reich : disparaître ou mourir », d’Edna Castello, relatant les travaux de l’historienne allemande Claudia Schoppmann accessible en ligne.On peut y lire que : « Un grand nombre de prisonnières sont forcées d’entrer dans les bordels des camps. D’après Erich H, « les nazis aimaient tout particulièrement faire travailler des lesbiennes dans les bordels. Ils pensaient que ça les remettait dans le droit chemin. » Aussi l’article « Les hommes tu aimeras, de Patricia Huon, paru dans la Gazette des femmes, édition mars-avril, sur les viols correctifs de lesbiennes en Afrique du Sud 2011. Fichier PDF en ligne.
7. En ligne.
8. Fichier PDF en ligne.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 1 décembre 2011



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