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mardi 10 mars 2009 Un manque de rigueur journalistique de la part de Richard Martineau
Communiqué Wendake, le 5 mars 2009 - En réaction à l’éditorial de Richard Martineau paru dans le Journal de Québec d’hier, intitulé « What the phoque ! », l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), tout en ne prétendant pas représenter le peuple inuit, dénonce les propos irresponsables tenus à l’endroit des Autochtones et particulièrement les Inuits. « M. Martineau devrait se renseigner un peu mieux sur la « Cet éditorial est un exemple flagrant de l’ignorance de certains journalistes québécois concernant les droits et les statuts des Autochtones. Nous avons des droits ancestraux reconnus, tant au niveau international qu’au niveau de la Constitution canadienne. Les Inuits, de même que les dix autres nations autochtones du Québec, sont officiellement reconnus comme une nation par l’Assemblée nationale depuis le milieu des années 1980, avec tout ce que cela signifie », affirme Ghislain Picard, qui se désole de voir un journaliste aussi réputé faire preuve d’une aussi grande paresse intellectuelle. « Confondre une nation autochtone à un groupe ethnique, c’est faire preuve d’une ignorance impardonnable de la part d’un journaliste professionnel. Les Inuits, tout comme les Premières Nations, forment des peuples distincts qui ont leur propre statut juridique. » L’APNQL tient à rappeler à M. Martineau que le Canada s’est construit sur des terres non cédées par les peuples autochtones. Les peuples autochtones du Canada possèdent ainsi des titres et des droits sur d’immenses territoires. Ils possèdent également leurs propres ordres de gouvernance et le droit de s’autodéterminer. La récente Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, votée pour son adoption par la France notamment, est venue confirmer ces droits à l’échelle internationale. En terminant, l’APNQL souhaite qu’un jour cesse la tendance de certains journalistes à critiquer les droits particuliers des Premières Nations en entretenant certains mythes qui font pencher la balance vers la non-tolérance de la population en général à l’égard des Autochtones. Ce n’est certainement pas la meilleure façon d’améliorer les relations entre les Autochtones et les non-Autochtones. Il faut plutôt trouver de meilleures façons de vivre en harmonie, tout en se respectant mutuellement. L’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador est l’organisme Source : Secrétariat de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, 418-842-5020. Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 mars 2009 Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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