par Linda Gendron

Un syndicat affilié à la CSN conteste la décision de l’employeur, le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, de congédier un employé, Alain Laroche, qui a été reconnu coupable d’avoir proféré des menaces de mort contre une autre employée, à savoir son ex-conjointe, Annie Charland. L’auteure commente l’événement.

Des spécialistes craignent avoir repéré des symptômes associés normalement au virus infectieux masculiniste (VIM) chez certains éléments du mouvement syndical. Le VIM se propageant facilement, ils/elles ont mis en place une veille pour le centre gauche du pays. Dans les prochains jours, ils/elles tenteront de déterminer s’il s’agit d’une nouvelle souche en émergence et, le cas échéant, de remonter à la source de l’infection. Rappelons que le VIM ordinaire est caractéristique des mouvements réactionnaires de droite.

Selon les spécialistes, le fait qu’un syndicat se porte à la défense d’un membre harceleur laisse penser que le VIM ordinaire aurait connu une mutation.

Rappelons que le VIM ordinaire fait déjà de nombreuses victimes chaque année. Aucun vaccin n’a encore été mis au point. Pour le moment, les spécialistes espèrent pouvoir miser sur la prévention. Il nous suffira de rappeler les nombreuses contributions du féminisme au mouvement syndical. De plus, imaginez si vous, citoyen-ne et travailleur/euse honnête, voyiez tout à coup votre revenu familial amputer de la part de votre conjoint-e, qui plus est si elle était substantielle, et que le criminel, lui, conservait son poste. Et s’il s’agissait de votre ex, imaginez l’ajustement de la pension alimentaire que vous auriez à verser.

Vous, vous n’êtes pas un-e criminel-le, alors pourquoi vous associer à la défense du voyou ? Les citoyen-nes et travailleurs/euse honnêtes ont tous et toutes intérêt à collaborer pour une société en santé.

Pour plus d’information sur cette affaire, lire cet article : "Un harceleur défendu par son syndicat".

Mis en ligne sur Sisyphe, le 15 mars 2009

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