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dimanche 25 avril 2010
Des femmes qui s’engagent au plan international

Favoriser les initiatives de solidarité internationale, tel est l’objectif de l’association Développement Sans Frontières dont la mission est de donner un nouvel élan au volontariat international. Malgré les nombreux besoins des populations du Sud et les nombreuses volontés prêtes à aider, il existe peu d’initiatives véritablement utiles et durables pour structurer les transferts de compétences sur des projets de développement.

Un intérêt marqué pour les missions de volontariat international

L’engouement des Français pour la solidarité internationale est palpable, comme on peut le voir régulièrement dans le soutien qu’ils apportent aux ONG. Mais les Français aimeraient pouvoir faire plus. En effet, selon le baromètre TNS Sofres réalisé pour France Volontaires en Février 2010, près d’un Français sur deux est intéressé par une mission de solidarité internationale. C’est donc plus la méconnaissance des possibilités en la matière (72% de la population n’a jamais entendu parler de Volontariat international) que le manque de volonté qui empêche la diffusion de cette proposition qui permet à chacun de s’investir bénévolement quelques soient ses compétences et sa formation.

Partir en mission de volontariat, c’est s’engager dans un projet de développement en mettant à disposition ses compétences, participer au renforcement de la solidarité entre les pays, et s’enrichir d’une expérience internationale forte. Une idée qui séduit les Français, et les Françaises !

Les femmes et le volontariat international

Agronomes, infirmières, professeures, chargées de communication ou étudiantes, les profils des femmes passées par DSF pour réaliser une mission de volontariat international sont variés. Dans des pays où les personnes les plus diplômées ont souvent tendance à s’exiler et où les systèmes éducatifs sont fréquemment défaillants, elles apportent un vrai plus en mettant leurs connaissances, leur savoir-faire ou tout simplement leur bonne volonté au service des populations locales.

Mais leur qualité de femmes volontaires peut parfois être un atout supplémentaire dans la transmission de leurs compétences et dans la participation à l’évolution de la place des femmes dans les sociétés locales. Elles montrent en effet aux personnes parmi lesquelles elles évoluent qu’une femme peut être autonome, passer des diplômes ou avoir un travail qualifié. Elles peuvent également établir plus facilement que les volontaires hommes une relation de confiance avec les femmes locales afin de partager savoirs et compétences, dans des sociétés où ces dernières sont souvent cantonnées à des tâches considérées comme « féminines » et exclues des tâches « masculines ».

Des difficultés mais beaucoup d’enrichissement personnel

Certes, leur condition de femmes les confronte parfois au poids d’un certain machisme local qui n’est pas sans exister, comme le suggère le témoignage d’une volontaire partie avec DSF : « Certains collègues de travail masculins peuvent s’avérer quelque peu pesants pour une petite européenne. » Mais, comme le dit cette même volontaire, c’est une « question de culture. Il suffit de s’y habituer et tâcher de ne pas trop y porter d’importance. »

Mais l’essentiel est sans doute ailleurs. Les témoignages de volontaires de retour de mission de volontariat montrent que se sentir utile et transmettre des compétences tout en partageant la vie et le travail des locaux leur a permis de vivre une expérience unique dont elles ont le sentiment de revenir enrichies, aussi bien professionnellement qu’humainement. Un sentiment qui n’a rien à avoir avec le genre.

L’important est donc avant tout de bien préparer sa mission, en la construisant en adéquation avec ses attentes, ses capacités et ses ambitions.

Développement Sans Frontières, agence de recrutement solidaire

Depuis 2006, DSF propose des missions de volontariat équitable en partenariat avec 150 associations réparties dans 27 pays du monde, et compte déjà 300 missions réalisées par les volontaires formés par l’association. Ce sont près de 300 nouveaux volontaires qui partiront via DSF sur la seule année 2010. La demande est donc bien réelle !

Le travail de DSF est de mettre en évidence les meilleures compatibilités ONG/Volontaires, de former et d’accompagner les volontaires tout au long de leur mission et de sa préparation. DSF capitalise les informations et se présente comme un filtre éthique et sécurisant. Ce concept assure des missions valorisantes et personnalisées pour chaque volontaire.

Qu’elles aient 20 ans, 40 ou 60 ans, DSF accompagne ces femmes qui s’engagent.

 Développement Sans Frontières

Mis en ligne sur Sisyphe, le 21 avril 2010



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