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vendredi 11 novembre 2011
Le Souvenir est aussi féminin

par Marie-Pier Duplessis, Le Soleil

Québec - Elles étaient célibataires ou veuves, travaillaient jusqu’à 55 heures par semaine et gagnaient environ 25 $ hebdomadairement. Pour certaines, c’était la première fois qu’elles quittaient le foyer familial.

Les travailleuses de l’industrie des munitions militaires ont accompli un travail d’une importance capitale au cours des deux grandes guerres. Leur contribution a été soulignée mercredi, lors d’une cérémonie au parc de l’Artillerie, à Québec, à l’occasion du Jour du souvenir.

« Sans le travail des femmes dans les usines, l’Arsenal fédéral n’aurait pas pu fournir toutes les munitions nécessaires à la défense du pays, en particulier lors de la Deuxième Guerre mondiale », affirme l’historienne Brigitte Violette.

Avec près de 13 000 travailleurs, dont plus de la moitié étaient des femmes, l’Arsenal fédéral de Québec représentait le plus gros employeur de la ville à l’époque. Au plus fort de son activité, on y fabriquait pas moins de trois millions de cartouches par jour.

La production était répartie dans trois complexes : à Valcartier, tout près de la base militaire ; à Saint-Malo, là où se trouve aujourd’hui le parc industriel ; et dans le Vieux-Québec, notamment à la fonderie du parc de l’Artillerie et dans les anciennes casernes du régime français.

« C’est dans les anciennes casernes, dont l’entrée était située sur la côte du Palais, que la majorité des activités étaient concentrées. Le bâtiment appartient aujourd’hui à L’Hôtel-Dieu et il a longtemps servi de stationnement pour les employés de l’hôpital », explique l’historienne.

Lire la suite dans Le Soleil, 11 novembre 2011

Mis en ligne sur Sisyphe, le 11 novembre 2011



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