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vendredi 30 novembre 2012 "La rue des femmes" souligne la violence faite aux femmes de la rue
Montréal , le 30 novembre 2012 - Dans le cadre des journées d’action contre la violence faite aux femmes (25 novembre – 6 décembre 2012), "La rue des femmes" souhaite attirer l’attention de toutes et tous sur la gravité des violences subies par les femmes en état d’itinérance. Les cas de violence extrême que "La rue des femmes" a reçus ces derniers mois interpellent. Au cours des derniers mois, nous avons accueilli :
Et cette liste, aussi choquante soit-elle, est loin d’être exhaustive… Malheureusement, cette violence faite à des femmes sans abri est souvent aussi "invisible" et n’est pas suffisamment prise en considération. Violences passées L’état d’itinérance est l’aboutissement du phénomène de déconnexion et de l’exclusion, causés par les abus et violences passées, déjà subies dès l’enfance. Ces violences ont altéré gravement la capacité de ces femmes à être en lien avec elles-mêmes Dans la rue, les femmes sont en effet victimes de la violence incontrôlée d’hommes qui aggrave leurs blessures physiques, psychologiques et relationnelles. Les femmes victimes d’agressions semblables à celles décrites plus haut peuvent "porter une charge émotionnelle telle que le travail des Renouer le lien relationnel La violence que subissent ces femmes souffrant déjà de blessures relationnelles profondes, et en grande difficulté, rend leur processus de guérison et de réintégration plus difficile. Grâce à son approche basée sur la santé relationnelle, "La rue des femmes" parvient à soulager les souffrances relationnelles graves, provoquées par ce cercle continu de violences. "Les femmes que nous accueillons n’ont pas besoin d’être stigmatisées, mais soignées et aidées", plaide Léonie Couture, Il convient donc de reconnaître et d’enrayer la violence – entre autre celle qui consiste à abandonner une femme à la rue – et de donner des moyens d’action aux organismes tels que "La rue des femmes", Pour plus d’information : Manuel Harauchamps Mis en ligne sur Sisyphe, le 30 novembre 2012 Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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