|
vendredi 13 février 2015 Compressions au Conseil du statut de la femme : les impacts négatifs sont multiples
Le Conseil du statut de la femme verra son budget diminué de 460 000 $ dès l’année prochaine et fermera tous ses bureaux en région, apprenait-on hier. « Il est purement désolant que le gouvernement s’en prenne encore une fois à cet organisme essentiel à la défense des droits des femmes », dénonce la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève. En agissant de la sorte, les libéraux témoignent d’une indifférence complète envers les femmes. Pire, ils continuent à les viser spécifiquement avec leurs politiques d’austérité. « Les exemples d’attaques envers les femmes ne se comptent plus, ajoute Véronique De Sève. Quand on diminue le filet social, par exemple en augmentant les tarifs des services de garde, ce sont les femmes qui en payent directement le prix. Quand on coupe en santé, en éducation, dans les services publics en général, elles sont très nombreuses à perdre leur emploi puisque ces secteurs embauchent près de deux fois plus de femmes que d’hommes », déplore la vice-présidente de la CSN. Le gouvernement libéral envoie de plus un autre message aux régions par cette amputation budgétaire au Conseil du statut de la femme. « Les quatre bureaux de Saguenay, Rouyn Noranda, Montréal et l’unité régionale de Québec seront fermés. Ce que le gouvernement libéral est en train de faire subir aux régions en termes de destruction de programmes et de services est réellement inquiétant », poursuit-elle. Le Conseil du statut de la femme devra mettre à pied le quart de son personnel pour faire face à ces restrictions budgétaires. « Les libéraux sapent le modèle et l’économie du Québec. Les gens perdent des emplois bien rémunérés et sont pris ensuite pour en accepter d’autres beaucoup moins intéressants et se serrer la ceinture. Dans ce cas-ci, on parle d’emplois qui permettaient de faire avancer la recherche sur des enjeux importants qui concernent les femmes », enchaîne Véronique De Sève. Le Conseil du statut de la femme rappelle le gouvernement à l’ordre pour qu’il respecte le principe d’égalité entre les hommes et les femmes dans ses lois, ses politiques et ses programmes. Les libéraux cherchent à se soustraire à ces analyses. C’est indécent », conclut Véronique De Sève. Source : CSN. Mis en ligne sur Sisyphe, le 13 février 2015 Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
DE CETTE RUBRIQUE lundi 7 décembre Le Prix PDF Québec 2020 est décerné à JANETTE BERTRAND vendredi 3 avril "Pour un feminisme universel" de Martine Storti lundi 18 mars Des livres en solde aux éditions Sisyphe jeudi 7 mars Le 8 mars : une occasion de rappeler le droit des femmes à vivre en sécurité - Action ontarienne contre la violence faite aux femmes jeudi 7 mars Plus de 10 000 demandes d’hébergement refusées chaque année : cri d’alarme des maisons pour ne plus dire "NON" ! mardi 5 mars PDF Québec - Les fées ont toujours soif ! mercredi 28 novembre De la couleur contre la douleur : Un appel politique pour la fin des violences envers les femmes samedi 24 novembre Fédération des maisons d’hébergement pour femmes - 12 jours d’action : les femmes violentées manquent de services au Québec ! mercredi 31 octobre La CLES - Réaction aux prises de position de la FFQ sur la prostitution lundi 8 octobre Brigitte Paquette, "La déferlante #MoiAussi. Quand la honte change de camp" |
http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Page d'accueil |Admin |