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mercredi 8 décembre 2004 Le plan d’action 2004-2009 pour contrer la violence conjugale : peu de nouvelles mesures
Le plan d’action contre la violence conjugale offre peu de nouvelles mesures (PC - Mercredi. 8 décembre 2004) - Les femmes victimes de violence conjugale ont reçu un appui moral du gouvernement Charest, mercredi, mais elles trouveront peu de solutions concrètes à leur problème dans le plan d’action visant à éradiquer ce fléau social. Quatre ministres s’étaient déplacés pour rendre public, mercredi, le plan d’action gouvernemental contre la violence conjugale, qui énumère 72 engagements à réaliser au coût de 65 millions $ au cours des cinq prochaines années. Mais la plupart des mesures annoncées sont déjà en place et une bonne partie des budgets déjà affectés. Quant au financement des 85 maisons d’hébergement pour les femmes victimes de violence, le gouvernement n’a pas respecté son engagement de doubler les sommes versées au réseau. L’an dernier, le réseau fonctionnait avec quelque 30 millions $ et estimait que son budget devait être doublé pour répondre adéquatement aux besoins. Le 2 avril 2003, durant la campagne électorale, le chef libéral, Jean Charest, s’était engagé à injecter 30 millions $ de plus dans le réseau, et ce, dès la première année du mandat. Or, l’engagement est maintenant étalé sur cinq ans. Jusqu’à maintenant, le soutien financier aux maisons a été majoré de 12 millions $, et le ministre de la Santé, Philippe Couillard, s’est engagé, mercredi, à atteindre la barre des 30 millions $ d’ici la fin du mandat. Du bouquet de mesures annoncées, plusieurs visent le processus judiciaire. Aussi, le ministère de la Justice s’engage notamment à améliorer la formation des procureurs de la Couronne, et le ministère de la Sécurité publique celle des policiers et des étudiants de l’École nationale de police, pour qu’ils soient plus sensibilisés aux enjeux de la violence conjugale. Le ministre de la Justice, Jacques Dupuis, a dit qu’il tentera par ailleurs de trouver les "dizaines de millions de dollars" qui seraient nécessaires pour rénover les palais de justice du Québec, de manière à s’assurer que la victime et son agresseur ne se retrouvent pas dans la même pièce, une des revendications traditionnelles des groupes de femmes. Une autre revendication chère aux groupes consiste à permettre à une femme violentée de briser son bail sans pénalité, si elle cherche à quitter rapidement le domicile conjugal. A ce propos, la ministre de la Condition féminine, Michelle Courchesne, a dit que le gouvernement étudierait en 2005 "la possibilité" de donner suite à cette demande. En vue de changer en profondeur les mentalités, plusieurs groupes féministes demandaient aussi au gouvernement de financer une vaste campagne de sensibilisation et d’éducation à la violence faite aux femmes, qui s’étirerait sur une décennie et qui s’adresserait à différentes clientèles. Le gouvernement choisit plutôt d’injecter 1,5 million $ réparti sur trois ans pour financer une campagne de "sensibilisation à la violence conjugale et à la violence dans les relations amoureuses", dont il a été impossible d’obtenir plus de détails. Le plan d’action "est une étape importante de mobilisation" de la société contre la violence conjugale, a déclaré la ministre Courchesne, durant la conférence de presse. Plan d’action 2004-2009 pour contrer la violence conjugale - Priorité à QUEBEC, le 8 décembre 2004 - La ministre des Relations avec les "Jamais, jusqu’à présent, le gouvernement n’a réuni autant de Chaque année, au Québec, des milliers de femmes sont victimes de Le Plan d’action 2004-2009 pour contrer la violence conjugale tient – La prévention et la promotion : pour une vision sociale à moyen et De plus, des mesures sont prévues pour assurer la réussite des actions, Parmi les 72 engagements que comporte le plan d’action, 42 nouveaux "Le rôle du ministère de la Justice est de sanctionner la violence Par ailleurs, une vingtaine d’engagements porteront sur la prévention et "Le volet autochtone de ce plan d’action témoigne d’une réelle prise de Le plan comporte aussi des mesures adaptées aux réalités de clientèles "En même temps que nous devons prévenir la violence, nous devons assurer Ce plan d’action marque une étape importante dans la mobilisation des Source : Daniel Desharnais Renseignements : Michèle Hudon – Lire également sur Netfemmes la position du Regroupement des maisons d’hébergement et de transition pour les femmes victimes de violence conjugale. Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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demande de clarification à propos des violences conjugales 27 octobre 2005, par satou |
> demande de clarification à propos des violences conjugales
salu satou je comprends votre position et les problemes que vous rencontrez mais il faut savoir que vous traitez un sujet trés interessant mais délicat.je vous conseille de ne pas vous décourager et de continuer car je suis persuadé que vous aurez des résultats.Courage et bonne chance.
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