> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
21 mars 2007, par Mathieu
> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
2 octobre 2005, par Valérie
> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
26 mai 2005, par Josée Brissette La Meute-Médiaction
> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
22 mai 2005
Molson et les Normes canadienne de la pub !
21 mai 2005, par Josée Brissette La Meute-Médiaction
Le pouvoir d’achat libérateur !
18 mai 2005, par Marie-Hélène Arsenault
Dur à avaler
14 mai 2005, par Lucie Poirier
> Ouais, c’est vrai que ces pubs volent bas
12 mai 2005
>Là où ça fait mal
12 mai 2005, par Lucie Poirier
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> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
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21 mars 2007, par Mathieu
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Bonjour à tous (probablement plus à toutes...), je travaille et étudie présentement en marketing et je dois vous avouer que la lettre de réplique de Molson explique très bien ce qu’ils font : ils essaient d’atteindre un marché cible (les jeunes hommes en manque) qui sont leur plus grand crénau de marché. En contrepartie, les autres marchés(aka. les femmes) sont beaucoup plus restreints et l’investissement d’une publicité ne serait pas rentable.
La publicité n’induit pas un besoin, elle répond à un besoin. La publicité n’induit pas le sexisme ou la dégradation féminine, c’est ce que le marché cible recherche.
Donc au lieu de chialer contre Molson pour avoir atteint son groupe cible, vous avez 2 choix :
– Soit boire plus de bière que les hommes pour que vous puissiez voir des hommes à moitié nus au lieu des femmes (essayez pas de le cacher, si y’aurait plus de gars vous chialeriez pas)
ou
– Soit vous adapter à la réalité, la communauté, tous ce qui englobe notre société, y compris le fait que plusieurs personnes veulent boire, s’amuser, fêter et, ultimement, peut-être même baiser.
La publicité et les produits répondent à des besoins. Les humains sont des animaux, il ne sert à rien de mettre l’humanité sur un piedestal.
Ciao Guys !... ou plutôt Ladies !
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> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
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2 octobre 2005, par Valérie
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Bonjour !
Je trouve que vous avez raison !C’est très sexiste et rabaissant pour la femme !Nous ne sommes pas des objets sexuels ou des objets tout court !Pourquoi est-ce que ce serait des femmes qui feraient ces annonces stupides ?Pourquoi ce ne pourrait pas être les hommes qui se feraient rabaisser comme ça à la télé ? C’est révoltant ! C’est dûr à exprimer par écrit que ça me révolte vraiment mais bon, j’ai tout de même essayé !
Merci,
Valérie
p.s:veuillez pardonnez mes erreurs grammaticales mais je n’aie que 14 ans !
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> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
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26 mai 2005, par Josée Brissette La Meute-Médiaction
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Suite a une plainte que j’ ai formulée contre Molson avec leur publicité "gagnez une partie de golf accompagné d’une caddy".Voici leur réponse qui est de la foutaise .Ces gens se moquent des femmes et croient qu’ on va avaler leur stratagème.
Voici une lettre reçues qui s’ adressait a Madame Niquette Delage, des Normes Canadienne de la publicité. Vous pouvez contacter ce cher Monsieur Frelatte .
Madame Delage,
Nous vous souhaitons tout d’ abord vous exprimer qu’ en aucun temps notre intention a été de choquer certains groupes avec ces publicités.L’ objectif premier de nos campagnes publicitaires est d’ attirer l’ attention et de susciter l’ intérêt envers nos produits.
Nous faisons constamment de la recherche auprès de nos consommateurs afin de connaître leurs goûts, leurs idées ,et opinions sur l’ imagerie d’ une marque .Dans le cas de Coors light ,nos consommateurs ,principalement des hommes agés entre 19 et 25 ans ,apprécient vraiment son positionnement associés a leur propre style de vie . Ces consommateurs aiment les sports et les activités pratiquées a l’ extérieur et recherchent des événements qui sont uniques , spéciaux , différents.
Le golf est une activité de plus en plus populaire en Amérique du Nord. Coors light est une marque associée à ce sport estival et ce depuis plusieurs années. Son association avec Maxim, le magazine le plus lu en Amérique du Nord chez les hommes agés de 19 à 24 ans, se poursuit pour la cinquième année. Mentionnons que le quart des lecteurs de ce magazine sont des femmes. La publicité dont il est question ici est une expression créative d’une promotion majeure de COORS LIGHT. La promotion stipule que les consommateurs ont la chance de gagné une participation à un évènement unique et recherché. De Vancouver à Halifax, les gagnants se retrouvent en août sur un parcours de golf unique ou ils jouent une partie de golf en compagnie d’un modèle Maxim. Les images associées à l’évènement montrent des activités spéciales, surprenantes (ex : lutteurs SUMO, planche de surf) ou les participants retrouvent du plaisir et du rêve. Les plaintes reçues font mention d’exploitation et de dégradation de la femme, de son utilisation comme "esclave" et comme "grand prix". Ces allégations sont totalement fausses. Les modèle Maxim qui accompagnent les joueurs de golf sur le terrain et qui peuvent être tant des femmes que des hommes, ne sont pas au service des participants. Elles accompagnent les joueurs en tant que caddie, une fonction normale et respectueuse et associée à un sport pratiqué mondialement par des amateurs et professionnels.
À notre avis, cette publicité imprimée et télédiffusée ne contrevient à l’article 14 du Code canadien des normes de la publicité. Elle n’exprime aucune discrimination et ne discrédite aucune personne ou groupe de personnes. On y retrouve aucune association impertinente. J’espère que nos explications quant au mérite des pleintes reçues sont claires et répondent à vos attentes. Si des informations suplémentaires étaient nécessaires, n’hésitez pas à communiquer avec moi au (514)590-6861, car nous souhaitons vous assurer de votre entière collaboration dans ce dossier. Veuillez recevoir, Mme Delage, l’expression de nos salutations distinguées. Signé par M.Denis Ferlatte, chef de marque-COORS LIGHT.
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> La publicité de la bière Molson : renvoyez-moi ça !
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22 mai 2005
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Je parierais que la procédure de conception des messages répond aux normes de certification ISO (s’il en existe en ce domaine) !
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Molson et les Normes canadienne de la pub !
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21 mai 2005, par Josée Brissette La Meute-Médiaction
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Bonjour,
Mon nom est Josée Brissette, je suis la présidente de La Meute -Médiaction . C ’est pour cette raison que nous avons une pétition en marche contre cette exploitation du corps de la femme( déja 15 000 signatures accumulées).Les réponses de Molson et tout autant des Normes Canadiennes de la publicité me fruste au plus au degré. J’ espere que vous serez parmi nous ,le 18 juin prochain pour notre manifestation devant l’ immeuble de Molson (info sur www.lameute.org) pour leur faire savoir que c’ est assez de rire des femmes ainsi et juste pour vous informez que la manifestation qui aura lieu en septembre aura lieu a l’ avant des bureaux des Normes de la publicité car Madame Niquette Delage a l’ air vendue ou achetée a se conformer a toute cette étalage de la femme.On va essayé de la sensibiliser.Car elle a pourtant tout les outils pour ne plus tolérer ce genre d’ exploitation. Bien a vous
Josée
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Le pouvoir d’achat libérateur !
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18 mai 2005, par Marie-Hélène Arsenault
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Je suis toujours passablement en réaction quand je vois comment on présente les femmes dans la publicité, celle de la bière Molson n’en est qu’une parmi tant d’autres. Avez-vous déjà vu celle où deux jeunes hommes déroulent l’étiquette de leur bouteille et la femme (à énormes seins, cela va de soi) en bikini suit en enlevant des morceaux...Tout cela est suggéré, mais l’image est plus forte que le produit que l’on vend, c’est là où le bas blesse. Comme je ne peux pas toujours identifier à quelle marque ou à quel produit exactement sont associés ces publicités, alors que retient-on exactement du message ? L’impact des images et le stéréotype qu’elles véhiculent sont plus forts !
Comment on fait les producteurs de vins ou encore de micro-brasseries pour publiciser leurs produits ? Ces deux exemples de produits, dont on voit très peu de pubs télévisées, ont connu un réel essor au cours de la dernière décennie et il me semble qu’ils n’ont pas eu à commettre de telles bassesses..
Quoi qu’il en soit, je crois qu’un des plus grands pouvoirs que nous avons en tant que consommateur est d’utiliser notre esprit critique et de ne pas acheter un produit dont on n’est pas satisfait, pour quelque raison que ce soit. Eh oui, moi aussi je suis une femme qui boit de la bière !!! Avec modération toutefois et je préfère choisir ce que je boirai plutôt que de me le faire imposer par une firme de publicité mysogine et réfractaire aux changements(car la pub sexiste est là depuis longtemps en matière de mousse !) Je demeure toutefois persuadée que les plus grands consommateurs de boissons alcoolisées sont les hommes et parallèlement, ils ont un plus grand pouvoir d’achat (et donc d’influence)que les femmes, celles-ci étant davantage discriminées que les hommes au niveau de la pauvreté. Je ne crois malheureusement pas qu’écrire nos récriminations à la compagnie Molson soit très efficace : il s’y pratique un langage de sourd (ou de saouls ?) dirigé uniquement par l’obnubilation de faire toujours plus l’argent. Et on sait à quel point le sexe fait vendre....
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Dur à avaler
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14 mai 2005, par Lucie Poirier
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Certes, utiliser les femmes en les humiliant, ça fait vendre, ça rapporte, ça incite à se saouler la gueule en riant pourtant Molson a des raisons d’avaler de travers.
Les ventes de Molson Coors ont diminué au Canada, aux États-Unis, en Angleterre et au Brésil au point où le brasseur a déclaré une perte nette de 47 millions de dollars américains c’est-à-dire 75 cents de moins par action, à son premier trimestre 2005.
Pourrait-on croire que les stratégies misogynes ne favorisent pas toujours infailliblement le succès et la fortune comme les publicistes le prétendent ?
Est-ce que cette fois ce seront eux, les dirigeants, les investisseurs, les concepteurs publicitaires, qui auront la poitrine mouillée… en pleurant sur le déficit ?
Lucie Poirier
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> Ouais, c’est vrai que ces pubs volent bas
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12 mai 2005
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Ces pubs de bière vantant les marques de gros brasseurs semblent désormais exclusivement ciblées envers une clientèle essentiellement jeune et masculine de « ti-casses à casquette » un peu machos sur les bords, ou de noctambules branchés. Tous célibataires et « en gang », évidemment. Et on semble toujours y faire miroiter, en filigrane, la possibilité de séduire des femmes à la plastique très « poster de chambre de gars » et à l’attitude souvent suggestive. Masturbatoire un brin quoi. On les flatte dans le sens du poil, peu importe s’ils rentrent seuls et soûls en titubant chez eux à 3 heures du mat’ après avoir possiblement écoeuré ou agressé des filles pas intéressées à eux.
Sans parler des éventuels ravages de l’alcool et de certains effets physiologiques à court ou long terme qui me semblent plutôt être l’antithèse de ce qui est « cool », « winner » ou séduisant. Or, dans les annonces de bière, il me semble que la modération dans les quantités ingérées soit rarement suggérée.
Aussi, tenez-vous bien, nos deux gros brasseurs d’ici viennent tous deux de sortir deux nouvelles marques de bière « aromatisées » au guarana, source de caféïne*… On peut donc boire encore plus avant que l’effet dépresseur de l’alcool finisse par mettre un terme à la consommation, voire l’ivresse, voire les comportements insouciants, agressifs ou dangereux (au volant notamment). Ça me rappelle ce tabac que l’on « booste » avec plein de produits chimiques nocifs afin d’accroître la dépendance. Charmant.
Pour ma part, y’a longtemps que j’ai fait mien ce sage slogan d’une micro-brasserie à succès, disant grosso modo de remplacer quantité par qualité.
L’as des gaz (oups... maudite bière, des fois... ;o)
* http://www.hour.ca/news/explainer.aspx?iIDArticle=574
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>Là où ça fait mal
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12 mai 2005, par Lucie Poirier
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Là où ça fait mal
Lors de l’émission En attendant Ben Laden du lundi 9 mai, alors qu’un publiciste était invité, j’ai pu constater que ces gens du marketing ont des convictions qu’ils refusent de remettre en question. L’invité a presqu’insulté un homme qui avait exprimé son mécontentement et qui avait même porté plainte à la suite d’une publicité vulgaire (« Un trip à trois » forfait de ski s’adressant à des ados !).
Quel pouvoir nous reste t-il, assaillis que nous sommes par les publicistes et leurs moyens efficaces et disproportionnés par rapport à nos volontés et tentatives de ripostes ?
Je félicite cet homme ainsi que Stéphanie Leblanc qui a écrit à la compagnie de bière Molson mais comment être prises et pris au sérieux ?
Comment avoir une influence ?
Ce sont des atteintes à notre dignité, à notre intégrité, à notre intelligence que toutes ces publicités hypersexualisées ; des atteintes immédiates et à long terme car elles contribuent à la mentalité d’une société.
Et une société tolère, accepte, encourage même parfois des tendances, des décisions, des pratiques qui nuisent, restreignent, briment une partie des gens qui pourtant la composent et sont supposés avoir tous les mêmes droits.
Pourquoi parce que je suis une femme je ne peux regarder la télé sans que, pendant quelques secondes, je me sente humiliée par une publicité ?
Pendant ces quelques secondes, c’est toute ma personne qui est invalidée, ridiculisée, rabaissée. C’est pas énorme quelques secondes, dirait-on, tous les jours, toutes les semaines, toute la vie. Voilà c’est ça ma vie : avoir régulièrement mal, me faire régulièrement rappeler que être une femme c’est être moindre, c’est être la faire-valoir, l’utilisée.
Quand ça vient d’un homme, il arrive que ce soit davantage pris au sérieux, je cite une déclaration dite dans le film Le baiser de la femme-araignée par le personnage Molina, un homosexuel et un travesti, un homme qui a voulu être une femme et qui parfois a été traité comme une femme ( la phrase en est encore plus significative), il demande : « Pourquoi ce qui fait mal, fait-il toujours mal au même endroit ? »
Alors mesdames, pendant les pubs de bière, les pubs de Tide parce qu’il n’y a que les femmes qui font le lavage, de tampons Kotex parce qu’on déteste être la fille qui a ses règles, de Bailey’s parce qu’on est bonne qu’à ça attendre la moindre goutte la bouche ouverte, de Harley parce que l’équation moto = bikini est automatique, pendant les pubs de nettoyeurs de toilettes parce que là aussi c’est une équation automatique cuvette pour déféquer = femme pour nettoyer, pendant toutes ces pubs habituelles, banales, mais toujours infligeantes, comment appelle t-on en nous cet endroit, cette place, « là où ça fait mal » ?
Lucie Poirier
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