Alors que les migrations internationales sont de plus en plus importantes, les pays industrialisés resserrent leurs politiques d’immigration et déploient une panoplie de nouvelles mesures afin de limiter l’accès à leur territoire. Cela crée un contexte propice à l’augmentation du trafic des personnes migrantes, une voie empruntée par les réfugiés mais aussi par une main d’ouvre que la mondialisation a fragilisée et dont les droits sont bafoués. Un trafic qui dérive trop souvent vers la traite, notamment celle des femmes et des enfants aux fins de prostitution ou du travail forcé.

La mondialisation capitaliste crée les conditions propices au développement du commerce des personnes, en répandant l’idée que tout doit être commercialisé et marchandisé. Alors pourquoi pas les êtres humains ? La pauvreté et le désespoir créent un terreau fertile aux abus de toutes sortes, ce qui est aussi appelé "esclavage moderne". Dans un contexte où les inégalités internationales s’accentuent, la migration vers les pays du Nord entretient l’espoir d’assurer sa survie ou celle de sa famille.

Les thématiques de la soirée seront les suivantes :

– Les balises offertes par le droit international, par François Crépeau, professeur de droit à l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit international des migrations du CERIUM

– Les personnes migrantes en quête de meilleures conditions de vie et de travail,
par Jacqueline Oxman-Martinez, chercheure invitée au Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), Université de Montréal

– Réflexions à partir d’une recherche empirique sur le trafic sexuel des femmes au Québec, par Aurélie Lebrun, chercheure "Trafic sexuel des femmes au Québec", Université du Québec à Montréal

Le lundi 21 novembre 2005, de 19h00 à 21h30

Au Centre justice et foi

Maison Bellarmin, 25 rue Jarry Ouest, Montréal
(près du métro Jarry)
Contribution volontaire : 5 $
Renseignement : Pascal Durand (514) 387-2541
Courriel
Site internet

Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 novembre 2005.

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