| Arts & Lettres | Poésie | Démocratie, laïcité, droits | Politique | Féminisme, rapports hommes-femmes | Polytechnique 6 décembre 1989

| Prostitution & pornographie | Syndrome d'aliénation parentale (SAP) | Voile islamique | Violences | Sociétés | Santé & Sciences | Textes anglais  



                   Sisyphe.org    Accueil                                                         







jeudi 1er décembre 2005
Au Québec, la violence conjugale et sexuelle reconnue comme motif pour résilier un bail

MONTREAL, le 16 nov. /CNW Telbec/ - Le Comité logement pour les droits
des victimes de violence conjugale, le Regroupement québécois des CALACS et
la Fédération des femmes du Québec se réjouissent du dépôt fait hier par le
gouvernement d’un projet de loi visant à permettre aux victimes de violence
conjugale et aux victimes d’agressions à caractère sexuel de résilier leur
bail lorsque leur sécurité ou celle de leur enfant est menacée.

"Depuis 6 ans, nous avons déployé beaucoup d’énergie pour sensibiliser
les élus politiques au fait qu’une victime de violence conjugale qui risque
sa vie et celle d’enfants doit pouvoir se refaire une vie et surtout,
quitter rapidement un logement où elle est en danger. Le projet de loi 133
constitue le premier geste concret pour assurer aux femmes leur droit
fondamental à la sécurité", de déclarer Louise Riendeau, porte-parole du
comité.

Le Regroupement des centres d’aide et de lutte pour les agressions à
caractère sexuel (RQCALACS) est content de voir que les femmes agressées
sexuellement pourront également se prévaloir de cette mesure et voit
l’amendement à l’article 1974 comme un premier pas qui démontre la
sensibilité du ministre de la Justice à la réalité des femmes violentées.

La présidente de la Fédération des femmes du Québec a exprimé sa
satisfaction en ces mots : "Lorsque le projet de loi 133 sera adopté, les
femmes violentées pourront enfin mieux assurer leur sécurité. Il importe
donc de saluer le geste posé par le ministre Marcoux qui répond ainsi à la
persévérance du Comité logement pour les droits des victimes de violence
conjugale qui a porté cette revendication pendant de nombreuses années".

Le Comité logement et le RQCALACS souhaitent poursuivre les discussions
avec le ministre de la Justice afin de clarifier la portée et les modalités
d’application de cette nouvelle mesure.

Le Comité logement pour les droits des victimes de violence conjugale est formé d’Auberge Shalom, d’Auberge Transition, de Femmes averties - Women
aware, de la Fédération de ressources d’hébergement pour femmes violentées
et en difficulté du Québec, du Regroupement des comités logement et
associations de locataires du Québec et du Regroupement provincial des
maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence
conjugale.

- 30 -

Renseignements :

Louise Riendeau, Comité logement pour les droits des victimes de violence conjugale, (514) 878-9134 poste 223 ; Michèle Roy, RQCALACS, (514) 529-5255 ; Michèle Asselin de la Fédération des femmes du Québec, (514)232-4847.

Source : CNW Telbec.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 22 novembre 2005.



Partagez cette page.
Share



Commenter ce texte
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

*    Nous suivre sur Twitter ou en créant une alerte Sisyphe dans les Actualités de Google.

© Sisyphe 2002-2014




Chercher dans ce site
Lire les articles de la page d'accueil


LES AUTRES BRÈVES
DE CETTE RUBRIQUE


lundi 7 décembre
Le Prix PDF Québec 2020 est décerné à JANETTE BERTRAND
vendredi 3 avril
"Pour un feminisme universel" de Martine Storti
lundi 18 mars
Des livres en solde aux éditions Sisyphe
jeudi 7 mars
Le 8 mars : une occasion de rappeler le droit des femmes à vivre en sécurité - Action ontarienne contre la violence faite aux femmes
jeudi 7 mars
Plus de 10 000 demandes d’hébergement refusées chaque année : cri d’alarme des maisons pour ne plus dire "NON" !
mardi 5 mars
PDF Québec - Les fées ont toujours soif !
mercredi 28 novembre
De la couleur contre la douleur : Un appel politique pour la fin des violences envers les femmes
samedi 24 novembre
Fédération des maisons d’hébergement pour femmes - 12 jours d’action : les femmes violentées manquent de services au Québec !
mercredi 31 octobre
La CLES - Réaction aux prises de position de la FFQ sur la prostitution
lundi 8 octobre
Brigitte Paquette, "La déferlante #MoiAussi. Quand la honte change de camp"






http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Page d'accueil |Admin