| Arts & Lettres | Poésie | Démocratie, laïcité, droits | Politique | Féminisme, rapports hommes-femmes | Polytechnique 6 décembre 1989

| Prostitution & pornographie | Syndrome d'aliénation parentale (SAP) | Voile islamique | Violences | Sociétés | Santé & Sciences | Textes anglais  



                   Sisyphe.org    Accueil                                                         







lundi 28 novembre 2005
Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue

par Micheline Carrier

Dans Le Devoir des 26 et 27 novembre 2005, Denise Bombardier dénonce les promesses que le gouvernement de Paul Martin a faites aux autochtones du Canada, un geste que la chroniqueuse associe à de la "rectitude politique". Ce faisant, elle établit un parallèle avec le syndrome de la femme battue dont elle donne une définition erronée. « Il existe une telle chose que le syndrome de Stockholm, où la victime s’identifie à son bourreau, le syndrome de la femme battue qui appelle inconsciemment le batteur à passer à l’acte, et voilà qu’on peut constater le syndrome de la réserve », écrit la chroniqueuse. (Honte au Canada !)

Le syndrome de la femme battue n’appelle pas "inconsciemment le batteur à passer à l’acte". Le syndrome de la femme battue est un ensemble de signes cliniques qui traduisent un état post-traumatique résultant de la violence subie sur une longue période. La personne souffrant de ce syndrome se sent piégée et développe une peur légitime d’être tuée. On parle de ce syndrome depuis une quinzaine d’années au Canada. En 1990, Angélique Lyn Lavallée a été acquittée de l’homicide de son mari quand la Cour suprême du Canada a reconnu comme défense légitime la preuve d’expert basée sur le syndrome de la femme battue (SFB). Le plus haut tribunal du pays a jugé qu’on devait tenir compte, dans l’appréciation de la réaction d’une femme face à une agression ou à la violence appréhendée, de la réalité des femmes en général qui peut être très différente de celle des hommes, notamment dans les situations de violence conjugale.

Un médecin appelé à témoigner dans l’affaire Côté - autre cas de femme victime de violence ayant tué son conjoint - a décrit le syndrome de la femme battue « ... comme un tableau persistant qui s’intensifie avec l’accélération des gestes de violence causés par le conjoint abuseur. La femme victime d’abus se sent isolée et impuissante. Elle croit que son conjoint est tout-puissant et elle s’y soumet passivement. Ses perceptions sont restreintes, toutes ses énergies se concentrent sur des stratégies de survie à court terme. Elle est constamment en alerte face aux comportements de son conjoint et à ses moindres changements d’humeur. Dans un tel contexte, la femme en vient à développer une impuissance apprise qui ne lui permet plus de trouver des solutions pour sortir de la situation d’abus, comme par exemple en se réfugiant dans un centre pour femmes en dificulté, en laissant derrière elle le conjoint abuseur. Lorsque ces femmes en viennent à craindre pour leur vie, la seule solution envisageable devient alors de se défendre contre le conjoint avant que celui-ci les supprime. Il ne s’agit pas d’un choix délibéré ni d’un geste prémédité, la capacité de ces femmes de trouver des solutions plus adaptées étant nettement altérée par le perpétuel contexte de violence dans lequel elles ont vécu. »(R.c. Côté (1995), C. Q. dossier n° 700-01-004987-924, pp.23-24. Témoignage de la Dre Renée Roy au procès où l’accusée, Mme Linda Côté, a été acquittée. Cité par Sylvie Frigon dans L’homicide conjugal au féminin, d’hier à aujourd’hui, Éditions du remue-ménage, 2003, p. 67-68. Voir « L’homicide conjugal au féminin, le droit au masculin ».)

Quant au syndrome de Stockholm, il est lié au contexte de la prise d’otages et se caractérise par l’adhésion des victimes à la cause de leurs ravisseurs. Ce comportement aurait été décrit pour la première fois en 1978. On peut avoir plus d’information voir cette page.

Plusieurs années avant J. C., Tite-Live décrivait, dans L’Enlèvement des Sabines, ce genre de comportement que les psy d’aujourd’hui ont analysé et codifié dans leur langage (les Sabines s’interposant entre les Romains, qui les ont enlevées, et les Sabins). (Source). Je me demande si ce phénomène n’est pas lié à l’instinct de survie.

Il n’est pas nécessaire de connaître ces histoires anciennes pour écrire une chronique dans Le Devoir. Toutefois, lorsqu’on aborde la question des femmes victimes de la violence d’un conjoint, il serait préférable de savoir de quoi on parle afin d’éviter de répandre des préjugés inutiles sur des personnes dont la situation est déjà assez pénible.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 29 novembre 2005.



Partagez cette page.
Share



Commenter ce texte
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

*    Nous suivre sur Twitter ou en créant une alerte Sisyphe dans les Actualités de Google.

© Sisyphe 2002-2014




Chercher dans ce site
Lire les articles de la page d'accueil


LES AUTRES BRÈVES
DE CETTE RUBRIQUE


lundi 7 décembre
Le Prix PDF Québec 2020 est décerné à JANETTE BERTRAND
vendredi 3 avril
"Pour un feminisme universel" de Martine Storti
lundi 18 mars
Des livres en solde aux éditions Sisyphe
jeudi 7 mars
Le 8 mars : une occasion de rappeler le droit des femmes à vivre en sécurité - Action ontarienne contre la violence faite aux femmes
jeudi 7 mars
Plus de 10 000 demandes d’hébergement refusées chaque année : cri d’alarme des maisons pour ne plus dire "NON" !
mardi 5 mars
PDF Québec - Les fées ont toujours soif !
mercredi 28 novembre
De la couleur contre la douleur : Un appel politique pour la fin des violences envers les femmes
samedi 24 novembre
Fédération des maisons d’hébergement pour femmes - 12 jours d’action : les femmes violentées manquent de services au Québec !
mercredi 31 octobre
La CLES - Réaction aux prises de position de la FFQ sur la prostitution
lundi 8 octobre
Brigitte Paquette, "La déferlante #MoiAussi. Quand la honte change de camp"








Bien entendu, ces pôvres hommes victimes
11 décembre 2005, par Interloqué
> Réponse de MC à Denise Bombardier
9 décembre 2005, par laosaloca
> Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue
5 décembre 2005, par MS
"Le Devoir : terreau de masculinistes féminines" ?
2 décembre 2005, par Suzanne
> Cette Denise qui fraye un peu trop avec les hommes.
1er décembre 2005, par Mona Lisa
Quand on ne sait pas de quoi on parle !
30 novembre 2005, par Josée



Bien entendu, ces pôvres hommes victimes
11 décembre 2005, par Interloqué   [retour au début des forums]

Permettez que je mette mon grain de sel.

À la personne qui écrit :

Et qu’avez-vous à dire des propos de Luc Picard sur certains téléromans, et de mon dernier paragraphe sur certaines femmes qui semblent non seulement avoir de la difficulté à piffer les hommes, mais faire aussi preuve d’un certains prosélytisme en plus ? À ce que m’a dit mon amie de certaines rencontres non-mixtes radicales "altermondialistes".

Tout d’abord, c’est pas parce que Luc Picard dit quelque chose que c’est une vérité d’évangile. Je ne trouve pas que les femmes sont mieux représentées dans les téléromans et dans la publicité, surtout.

Ensuite, que certaines femmes aient de la difficulté à piffer les hommes - certains hommes, j’imagine - ma foi, ça ne me surprend pas et ça se justifie. Pourquoi faudrait-il aimer tous les hommes ? Quand on voit comment certains traitent les femmes et les enfants, on ne peut conclure qu’ils sont tous également aimables.

À part ça, il y en a qui sont tellement imbus de leur importance que si des femmes se montrent indifférentes à leur endroit ou les ignore, ils concluent à de la haine envers eux. Pauvres petits garçons centrés sur leur nombril et qui se prennent pour le centre du monde. Si quelqu’un conclut que des femmes n’aiment pas les hommes parce qu’elles tiennent des rencontres non mixtes, que dire devant un raisonnement aussi primaire ?

[Répondre à ce message]

    > attaque réductrice, et disqualificatrice par amalgame
    14 décembre 2005   [
    retour au début des forums]


    Relisez-moi donc, j’ai dit quelque chose contre le principe même d’événements féministes non-mixtes ? Non, je me dis seulement que le principe de non-mixité peut PARFOIS bien servir les visées de CERTAINES personnes tenant et prônant CERTAINS discours et attitudes misandres et prosélytes. À ce sujet, j’en ai eu un feedback dans ce sens d’une amie témoin de cela à au moins un tel événement. Ça vaut ce que ça vaut, je sais. Prière de vérifier les liens que je fournis dans mes commentaires de l’autre enfilade, plus bas. À mn avis, on y trouve justement CERTAINS discours et attitudes peut-être pas exempts de sexisme, de subjectivité, de misandrie, et qui en tout cas risqueraient de passer mal dans un atelier féministe radical non-mixte. Un exemple de biscbille entre progressistes causée par un cas semblable (et raconté de manière partisane et incomplète à mon avis) : le dossier de la librairie lyonnaise libertaire La Gryffe.

    Lien vers ce dossier : http://www.antipatriarcat.org/hcp/section.php?section=dossier&id=101

    * * *

    Dans la publicité et les téléromans québécois francophones, je doute que si une ou des femmes étaient dépeintes comme nombre d’hommes, l’émission ou le spot publicitaire reste longtemps en ondes — et j’ai rien contre cela rassurez-vous ! Mais oui, je trouve que les excès, du premier bord, sont encore fréquents et guère dénoncés que par les masculinistes, ce qui n’aide pas à rendre ces critiques crédibles.

    * * *

    Lorsque vous dites "que certaines femmes aient de la difficulté à piffer les hommes - certains hommes, j’imagine - ma foi, ça ne me surprend pas et ça se justifie", là on s’entend. Je crois aussi que les griefs de CERTAINS hommes dans CERTAINES circonstances se justifient aussi, mais que ces exemples sont souvent tus ou minimisés, ou amalgamés aux discours masculinistes réactionnaire militants.

    Et le fond de mon propos, si on relit bien ma suite de commantaires plus bas, c’est que dans la mouvance féministe radicale, il peut PARFOIS y avoir chez CERTAINES personnes un fond de subjectivité teintée de ressentiment, de sexisme, de revanchardise, de misandrie inavoués. Allez-vous le nier ? Vous semblez presque me donner raison plus haut.

    Enfin, je recopie mon dernier commentaire envoyé dans l’enfilade plus bas, qui risque d’être illisible ou inpubliable vu l’étroitesse croissante des lignes.

    C’était mon dernier commentaire, merci beaucoup de l’échange quand même, je me sentais un peu maso pour l’entamer, voulais confronter un peu certaines personnes avec mon point de vue personnel, et voir quelle serait la réaction - exactement celle que j’attendais, bien que j’aie apprécié certains contre-arguments. Merci, et libre à cetainEs de tout rejeter ce que j’avance, ou d’attaquer le méchant messager "crypto-masculiniste"...

    Avec une musique "dance boom-boom piston" tony-truante dans ma camaro décapotable, toison poitrinaire au vent avec gros pendentif d’aigle en or...

    Gino Lozoviteodoto

    * * *

    (Mon dernier commentaire plus bas)

    Ah oui ? Je dénigre et ne réponds pas ? En fait je critique et j’exprime mes réserves envers ce que je considère sans vouloir généraliser, comme homme, comme négatif dans la mouvance féministe. Et parallèlement, vous ferais-je remarquer, je pense qu’on élude depuis le début ce qu’il peut y avoir de plus délicat pour cetainEs dans mes commentaires précédents.

    Je ne nommais pas de gens, mais indiquait dans les liens des positions et textes qui sont signés et endossés. Allez voir svp, j’insiste. Je veux bien nommer une personnalité féministe québécoise archi-connue, ayant eu de l’influence sur la pop-culture québécoise notamment via ses téléromans, et dont je considère parfois certains propos misandres et "extrémistes" (voir svp ce que je dis ci-après de ce qualificatif très discutable j’en conviens) : Lyse Payette. Mais attention, ça veut pas dire que je suis toujours en désaccord avec ce qu’elle dit.

    Pour la définition de l’adjectif "radical(e)". i.e. aller à la racine d’un problème, je savais déjà merci. Et pour mon emploi du qualificatif "extrémiste", je sais qu’il n’est pas très bon, mais je ne sais comment qualifier un certain discours féminisme qui impute directement ou indirectement pratiquement tout le mal de l’hsrtoire au patriarcat, et donc aux hommes. À mon sens, extrémisme traduit une attitude négative allant trop loin trop vite, n’étant pas constructive. Pis je me demande honnêtement si le processus théorique d’identification de la fameuse "racine", cernée à la base du problème par certaines radicales, ainsi que l’élaboration des conclusions et solutions qui s’y rattachent quant à la résolution du problème, ont été et sont toujours exemptes de subjectivité, voire de ressentiment, de sexisme, d’essentialisme, de misandrie ou de revanchardise.

    Nier que certaines féministes puissent exagérer parfois en attanquant le messager, je trouve pas ça crédible. Et que ma personnalité ou ce que vous croyez en percevoir vous dérange, ça vous regarde. Merci encore.

    Crissements de pneus et "dance musik boom-boom" à plein tubes,

    Gino Lozovitredoto

    [Répondre à ce message]

    > disqualification en bloc un peu rapide je crois
    15 décembre 2005   [
    retour au début des forums]


    Relisez-moi donc, j’ai dit quelque chose contre le principe même d’événements féministes non-mixtes ? Non, je me dis seulement que le principe de non-mixité peut PARFOIS bien servir les visées de CERTAINES personnes tenant et prônant CERTAINS discours et attitudes misandres et prosélytes. À ce sujet, j’en ai eu un feedback dans ce sens d’une amie témoin de cela à au moins un tel événement. Ça vaut ce que ça vaut, je sais. Prière de vérifier les liens que je fournis dans mes commentaires de l’autre enfilade, plus bas. À mn avis, on y trouve justement CERTAINS discours et attitudes peut-être pas exempts de sexisme, de subjectivité, de misandrie, et qui en tout cas risqueraient de passer mal dans un atelier féministe radical non-mixte. Un exemple de biscbille entre progressistes causée par un cas semblable (et raconté de manière partisane et incomplète à mon avis) : le dossier de la librairie lyonnaise libertaire La Gryffe.

    Lien vers ce dossier : http://www.antipatriarcat.org/hcp/section.php?section=dossier&id=101

    * * *

    Dans la publicité et les téléromans québécois francophones, je doute que si une ou des femmes étaient dépeintes comme nombre d’hommes, l’émission ou le spot publicitaire reste longtemps en ondes — et j’ai rien contre cela rassurez-vous ! Mais oui, je trouve que les excès, du premier bord, sont encore fréquents et guère dénoncés que par les masculinistes, ce qui n’aide pas à rendre ces critiques crédibles.

    * * *

    Lorsque vous dites "que certaines femmes aient de la difficulté à piffer les hommes - certains hommes, j’imagine - ma foi, ça ne me surprend pas et ça se justifie", là on s’entend. Je crois aussi que les griefs de CERTAINS hommes dans CERTAINES circonstances se justifient aussi, mais que ces exemples sont souvent tus ou minimisés, ou amalgamés aux discours masculinistes réactionnaire militants.

    Et le fond de mon propos, si on relit bien ma suite de commantaires plus bas, c’est que dans la mouvance féministe radicale, il peut PARFOIS y avoir chez CERTAINES personnes un fond de subjectivité teintée de ressentiment, de sexisme, de revanchardise, de misandrie inavoués. Allez-vous le nier ? Vous semblez presque me donner raison plus haut.

    Enfin, je recopie mon dernier commentaire envoyé dans l’enfilade plus bas, qui risque d’être illisible ou inpubliable vu l’étroitesse croissante des lignes.

    C’était mon dernier commentaire, merci beaucoup de l’échange quand même, je me sentais un peu maso pour l’entamer, voulais confronter un peu certaines personnes avec mon point de vue personnel, et voir quelle serait la réaction - exactement celle que j’attendais, bien que j’aie apprécié certains contre-arguments. Merci, et libre à cetainEs de tout rejeter ce que j’avance, ou d’attaquer le méchant messager "crypto-masculiniste"...

    Avec une musique "dance boom-boom piston" tony-truante dans ma camaro décapotable, toison poitrinaire au vent avec gros pendentif d’aigle en or...

    Gino Lozovitredoto

    * * *

    (Mon dernier commentaire plus bas)

    Ah oui ? Je dénigre et ne réponds pas ? En fait je critique et j’exprime mes réserves envers ce que je considère sans vouloir généraliser, comme homme, comme négatif dans la mouvance féministe. Et parallèlement, vous ferais-je remarquer, je pense qu’on élude depuis le début ce qu’il peut y avoir de plus délicat pour cetainEs dans mes commentaires précédents.

    Je ne nommais pas de gens, mais indiquait dans les liens des positions et textes qui sont signés et endossés. Allez voir svp, j’insiste. Je veux bien nommer une personnalité féministe québécoise archi-connue, ayant eu de l’influence sur la pop-culture québécoise notamment via ses téléromans, et dont je considère parfois certains propos misandres et "extrémistes" (voir svp ce que je dis ci-après de ce qualificatif très discutable j’en conviens) : Lyse Payette. Mais attention, ça veut pas dire que je suis toujours en désaccord avec ce qu’elle dit.

    Pour la définition de l’adjectif "radical(e)". i.e. aller à la racine d’un problème, je savais déjà merci. Et pour mon emploi du qualificatif "extrémiste", je sais qu’il n’est pas très bon, mais je ne sais comment qualifier un certain discours féminisme qui impute directement ou indirectement pratiquement tout le mal de l’hsrtoire au patriarcat, et donc aux hommes. À mon sens, extrémisme traduit une attitude négative allant trop loin trop vite, n’étant pas constructive. Pis je me demande honnêtement si le processus théorique d’identification de la fameuse "racine", cernée à la base du problème par certaines radicales, ainsi que l’élaboration des conclusions et solutions qui s’y rattachent quant à la résolution du problème, ont été et sont toujours exemptes de subjectivité, voire de ressentiment, de sexisme, d’essentialisme, de misandrie ou de revanchardise.

    Nier que certaines féministes puissent exagérer parfois en attanquant le messager, je trouve pas ça crédible. Et que ma personnalité ou ce que vous croyez en percevoir vous dérange, ça vous regarde. Merci encore.

    Crissements de pneus et "dance musik boom-boom" à plein tubes,

    Gino Lozovitredoto

    [Répondre à ce message]

      Ne pas glisser du collectif à l’individuel
      15 décembre 2005, par
      Rachel   [retour au début des forums]


      Le discours masculiniste dans sa plus pure tradition.

      Je suis allée voir vos liens et je ne trouve rien d’extrémistes dans ça. Est-ce que je serai à vos yeux une extrémiste par association ?

      La misandrie existe, mais est-elle aussi courante que la misogynie ? J’en doute. Qui dirige, domine, décide, dans cette société ? Qui a les meilleurs postes (je ne parle pas des quelques femmes qui réussissent à être dans les affaires, en politique ou dans une direction quelconque) ? Et pourquoi les femmes sont-elles fortement majoritaires parmi les pauvres ? Et pourquoi est-ce toujours elles qui soignent, dorlotent, torchent pour rien, alors que d’autres gagner de gros salaires et même de moins gros et ont toujours de l’argent pour leurs loisirs personnels ? Pourquoi autant de jeunes mères adolescentes abandonnées par le père de leur enfant ? Pourquoi la ponographie et la prostitution des femmes et des enfants, et par qui ? Pourquoi 4 fois plus de conjointes tuées par leurs compagnons que l’inverse ? Dire cela, est-ce que c’est être extrémiste ? C’est peut-être radical parce que cela traduit une réalité radicale. Tuer et frapper quelqu’un au lieu de chercher d’autres moyens de régler les problèmes, ce sont là des gestes extréministes. Ce n’est aps le dénoncer qui est extrémiste.

      La non-mixité de groupes de femmes a plusieurs fonctions, dont l’une est de permettre aux femmes de s’exprimer. La plupart du temps, même en minorité, les hommes d’une assemblée mobilisent la parole. Autre utilité de la non-mixité : il y a des femmes qui n’oseraient pas exprimer ce qu’elles vivent si elles devaient le fairte devant des homems qui, à tout bout de champ, leur disent : « Mais les femmes aussi sont violentes, mais les femmes sont misandres ». Les hommes qui se sentent menacés par des réunions de femmes devraient s’interroger sur eux-mêmes. Je n’ai jamais entendu des femmes protester contre les groupes d’hommes non-mixtes, et ils sont légion et depuis que le monde est monde. Mais quand on craint, on s’imagine que les autres complotent dans les situations où on n’a pas le contrôle.

      Je n’ai rien contre votre personnalité ou votre personne, je ne vous connais pas. Je vous signlae ce glissement : vous essayez de personnaliser les échanges. Tantôt votre petite amie, tantôt votre personnalité. Tenons-nous-en aux faits et aux idées.

      Quant à imputer tout le mal aux hommes, non, je ne le fais pas ni les féministes non plus. Je vous dirais, par exemple, que je trouve Carole Théberge incompétente et qu’elle devrait être relevée de ses fonctions. Ce n’est pas la faute d’un homme, c’est la sienne. Évidemment, elle remplit le mandat d’un gouvernement composé de femmes et d’homems qui veulent détruire ce qui nuit à leurs amis de l’entreprise privée. Mais un homme comme Philippe Couillard s’est affirmé et a résisté sur la question du CHUM.

      Les hommes ne sont pas responsables individuellement de tous les problèmes du monde, mais de ceux reliés au patriarcat, s’ils endossent le patriarcat, oui. Qui déckenche les guerres et pourquoi ? Qui décident de la mondialisation sauvage, et pourquoi ? Qui maintient un système économique inéquitable, dans lequel les femmes sont défavorisées ? Homme et pouvoir vont beaucoup ensemble, et peu d’hommes sont prêts à renoncer au pouvoir. Chaque individu homme devrait s’objecter à la violence d’un grand nombre d’hommes envers les femmes. Combien le font ? Ils demeurent solidaires du clan dominant.

      Je vous signale un bon article sur ce site même :
      http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2156

      2005, l’année de l’homme au Québec.

      [Répondre à ce message]

        > Bon, l’anathème, tel que prévu !
        16 décembre 2005, par
        gino lolobrigido   [retour au début des forums]


        (À LA WEBMESTRE : COMMENTAIRE ENVOYÉ HIER SOIR ET NON PUBLIÉ, MAINTENANT RETOUCHÉ AFIN QU’IL AIT PEUT-ÊTRE PLUS DE CHANCES D’ÊTRE PUBLIÉ, ET LÀ C’EST VRAIMENT MON DERNIER ICI. S’IL PASSE LA RAMPE SVP NE PUBLIER QUE CE DERNIER ET NON L’AUTRE VERSION PRÉCÉDENTE SVP. MERCI BIEN.)

        "Le discours masculiniste dans sa plus pure tradition."

        Facile à dire. J’ai l’air d’un zozo réac et misogyne à la Pageau peut-être ? Et je nie jusqu’ici les faits que vous énoncez dans votre 3e paragraphe peut-être ? Depuis les nombreux mois que je consulte régulièrement divers sites féministes radicaux pour me familiariser, me sensibiliser et m’informer, vous pensiez que j’avais jamais lu ces quasi-lieux communs tellement on en parle souvent et avec raison ? Aussi, j’explique plus haut le sens que je donne à l’impropre qualificatif "extrémiste" que je remplacerais plutôt par « sexiste » ou « intégriste » ; revoici mon paragraphe en question, où après relecture, je dirais que le qualificatif s’appliquerait plutôt à certaines éventuelles personnes féministes radicales ayant des affinités avec la tendance décrite dans la dernière phrase :

        « Et pour mon emploi du qualificatif "extrémiste", je sais qu’il n’est pas très bon, mais je ne sais comment qualifier un certain discours féminisme qui impute directement ou indirectement pratiquement tout le mal de l’hsrtoire au patriarcat, et donc aux hommes. À mon sens, extrémisme traduit une attitude négative allant trop loin trop vite, n’étant pas constructive. Pis je me demande honnêtement si le processus théorique d’identification de la fameuse "racine", cernée à la base du problème par certaines radicales, ainsi que l’élaboration des conclusions et solutions qui s’y rattachent quant à la résolution du problème, ont été et sont toujours exemptes de subjectivité, voire de ressentiment, de sexisme, d’essentialisme, de misandrie ou de revanchardise. »

        Aussi, Rachel, vous endossez les propos tenus dans les liens fournis ? Alors désolé, mais oui, je trouve alors que vous faites partie de cette tendance négative dont je parle depuis le début, et qui du reste donne des munitions et « crinque » les masculinistes réacs militants et leurs positions, qui j’imagine vous « crinquent » à leur tour. En tout cas, j’ai vu assez récemment que cette mécanique pouvait éventuellement aller jusqu’à la haine, le fanatisme, les menaces et la violence « pro-féministe » qui me semble peut-être ratisser un peu large parfois. Vous me contre-balancerez toutes les violences physiques ou verbales masculinistes que vous voudrez, ça ne me fera pas paraître plus positive et constructive l’attitude de certainEs.

        Et comme je suis déjà d’office étiqueté de « masculiniste » par vous, et j’imagine aussi « réactionnaire » et « potentiellement haineux et violent » par prêt-à-penser, amalgame ou procès d’intention, permettez-moi de demeurer ici cet anonyme Gino…

        * * *

        Encore une fois, quant au principe de non-mixité que je puis comprendre et contre lequel je n’ai rien en soi, voici la seule réserve que j’exprime, laquelle a trait à son éventuelle utilisation discutable à l’occasion par certaines éventuelles personnes (mon amie féministe plutôt libertaire mais non militante m’a d’ailleurs raconté sans trop de détails ses impressions d’une telle occasion) :

        « Relisez-moi donc, j’ai dit quelque chose contre le principe même d’événements féministes non-mixtes ? Non, je me dis seulement que le principe de non-mixité peut PARFOIS bien servir les visées de CERTAINES personnes tenant et prônant CERTAINS discours et attitudes misandres et prosélytes. À ce sujet, j’en ai eu un feedback dans ce sens d’une amie témoin de cela à au moins un tel événement. Ça vaut ce que ça vaut, je sais. Prière de vérifier les liens que je fournis dans mes commentaires de l’autre enfilade, plus bas. À mn avis, on y trouve justement CERTAINS discours et attitudes peut-être pas exempts de sexisme, de subjectivité, de misandrie, et qui en tout cas risqueraient de passer mal dans un atelier féministe radical non-mixte. Un exemple de biscbille entre progressistes causée par un cas semblable (et raconté de manière partisane et incomplète à mon avis) : le dossier de la librairie lyonnaise libertaire La Gryffe. Lien vers ce dossier : »

        Pour finir, oui, je suis 100% d’accord avec vous que les individus hommes devraient s’objecter à la violence et aux injustices faites envers les femmes par un grand nombre d’hommes ET PAR UN SYSTÈME PEUT-ËTRE AUTRE que le Patriarcat, mais pouvant découler de celui-ci. Personnellement, j’ai commencé à défendre ici et là dans les mondes réel et cybernétique, l’idée d’avoir une cheffe d’État au Qc, le principe d’une parité hommes-femmes en politique, ainsi quà dénoncer le sexisme et le « plafond de verre » au travail, sachant que c’est pas tout. Mais franchement Rachel, j’aurais de la difficulté à le faire côte à côte avec vous sur le terrain, vous qui dites être à 100% d’accord avec le contenu des liens Web que j’ai fourni jusqu’ici. Qu’à cela ne tienne, y’a amplement de personnes avec qui faire quelque chose. Mais je crains que pour certaines, un homme n’en fera jamais assez…

        Merci et adios, fallait que je poste un dernier commentaire ici, vu la conclusion de votre dernier commentaire.

        Gino Lolobrigido

        [Répondre à ce message]

    > Vous illustrez bien une attitude dont je parlais plus bas
    15 décembre 2005, par
    Gino Lozovitredoto   [retour au début des forums]


    Vous illustrez bien une attitude dont je parlais plus bas, merci.

    Et vous faites des raccourcis et extrapolez mes propos. Je dis pas que mes commentaires et opinions exprimés dans l’enfilade plus bas sont géniaux, scientifiques ou très fouillés, mais à date je ne trouve pas bien meilleures les répliques qui me sont adressées, qui me semblent éluder une bonne partie du fond, et s’en prendre souvent au messager. Mais bon, fallait être maso pour essayer de critiquer ici une tendance du mouvement féministe ici tout en étant un homme même pas hostile au féminisme en soi.

    De ma camaro décapotable vrombissante, je vous salue bien bas et vous laisse désormais en paix plus ou moins consensuelle, et merci de l’échange quand même, ça m’aura au moins appris qu’il faut mieux argumenter et mieux soigner la forme de ce qu’on dit, que ça donne ou non quelque chose.

    Gino Lozovitredoto :)

    [Répondre à ce message]

      > Vous illustrez aussi une attitude courante
      15 décembre 2005, par
      Rachel   [retour au début des forums]


      Vous illustrez aussi une attitude courante : lancer des propos et ne pas les appuyer sur des faits.

      Je vous demande de citer des noms de féministes québécoises extrémistes en expliquant pourquoi, selon vous, elles sont extrémistes, et vous ne répondez pas. Vous préférez prendre une attitude de victime. Il ne suffit pas de dire des généralités, comme vous l’avez fait, expliquez, donnez des exemples, peut-être arrivez-vous à convaincre.

      [Répondre à ce message]

        > bon, kif-kif alors ?
        15 décembre 2005   [
        retour au début des forums]


        Plus haut, en bon profane ne fréquentant pas les cercles féministes, à plus forte raison les cercles raduicaux, je nomme une personne et essaie d’apporter plus de nuances. Et je crois que les liens que fournis dans la longue enfilade plus bas indiquent certaines personnes également, tenantes d’un certain discours. C’est surtout ce discours qu’il me semble lire de plus en plus, et forcément les gens souvent anonymes qui sont derrière et que je ne fréquente pas ni ne connais, que je critique.

        Quant à votre assertion de « jeu de la victime », peut-être, peut-être pas, mais ça m’apparaît un peu court comme réplique pour réduire et balayer sous le tapis le fait qu’on n’a guère discuté à date du fond de ce que j’avance.

        Et oui, suis paresseux un peu (tout comme les personnes refusant de visiter mes liens pour voir les exemples que j’avance), et n’ai pas des semaines pour tisser des commentaires béton, et je pense ne pas adresser mes commentaires jusqu’ici à des profanes mais plutôt à des personnes qui, je crois, comprennent peut-être plus qu’elle ne l’avouent ce que je veux dire jusqu’ici. Mais désolé de la façon maladroite dont j’ai pu exprimer certains éléments.

        Merci, et là je quitte cette enfilade pour vrai.

        Gino Lozovitredoto

        [Répondre à ce message]

> Réponse de MC à Denise Bombardier
9 décembre 2005, par laosaloca   [retour au début des forums]

bravo.
pour tout : les infos, le message, le ton, la cristalline réflexion. Les lecteurs et lectrices du Devoir y aurait certainement trouvé le plus grand intérêt. L’avez-vous fait parvenir ?

[Répondre à ce message]

> Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue
5 décembre 2005, par MS   [retour au début des forums]

Je trouve pertinent les spécifications de l’auteure sur le syndrôme de la femme battue.
En revanche, les commentaires sur Mme. Bombardier et Mme. Blanchette du Devoir sont, à mon avis, particulièrement déplacés. Je suis profondément féministe, je n’ai jamais tripper sur les opinions de Mme. Bombardier par exemple, mais je ne vais pas laisser la colère ou la frustration prendre le dessus en calomniant ou en tapant sur toute femme publique qui n’est pas féministe, ou pas suffisament à mon goût.

C’est ridicule, c’est de l’énergie dépensée pour rien, ça ne sert à la limite qu’à se défouler ou à évacuer une frustration à l’encontre de ce qui nous touche mais sur le dos d’une personne en particulier (mais par sur ses opinions).

Les attaques personnelles au sein d’un espace public sont injustifiées, elles ne font que nous abaisser à des séances de bitchage public qui se servent à rien. Débattons sur les idées, sur les propos, réfléchissons, ostinons-nous, mais s.v.p., laissons de côté cette pathétique tendance à tapper sur les femmes publiques (et non sur leurs idées) dès qu’elles ne se montrent pas assez féministe à notre goût.

[Répondre à ce message]

    > Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue
    5 décembre 2005, par
    Chantal Bérubé   [retour au début des forums]


    Et quand ces femmes publiques dénigrent les féministes, comme ces deux-là le font souvent, êtes-vous aussi prompte à leur faire la leçon et prenez-vous la défense des féministes dénigrées ?

    Depuis l’affaire Boisclair, il semble y avoir une nouvelle mode : il ne faudrait pas critiquer les personnalités publiques, qui, elles, ont tous les pouvoirs et toute liberté pour critiquer les autres. Denise Bombardier, en particulier, ne se gêne pas pour attaquer qui elle veut. Par exemple, que pensez-vous de son dénigrement des autochtones dans le même article que commente M. Carrier concernant le syndrome de la femme battue ? Cette généralisation concernant tout un groupe - les autochtones - ne vous gêne-t-elle pas ? Voilà du placotage, des préjugés et des attaques injustifiées contre tout un groupe, et vous, ce que vous trouvez à dire, c’est de ne pas attaquer Mme Bombardier. Franchement, les esprits sont bien tordus de nos jours.

    [Répondre à ce message]

      Les autochtones devraient rendre des comptes comme tout bénéficiaire de subvention.
      5 décembre 2005   [
      retour au début des forums]
      > Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue


      Ce qui est intéressant dans les propos de D. Bombardier c’est lorsqu’elle affirme que les chefs de bande n’ont aucun compte à rendre des millions qu’ils reçoivent. Et ça c’est inacceptable ! Ils n’ont donc pas d’obligation de résultats non plus. Chacune des subventions des gouvernements est donnée dans un but précis et doit être dépensée dans ce but précis. On connaît trop bien maintenant les conséquences d’un dérapage comme il y en a eu dans le dossier des commandites et probablement avec le dossier de l’enregistrement des armes à feu. Impossible de vérifier s’il y a des dérapages dans les réserves. On pourrait se demander, par exemple, si ces chefs protègent réellement leurs membres, surtout les jeunes mais aussi les femmes qui se retrouvent en très grand nombre victimes de violence de leurs pairs, prostituées, pauvres. Où va l’argent ??? Des gens font la loi là-bas et ne veulent pas de témoins. Faudrait arrêter de faire l’autruche. Elle a raison de dire que les gouvernements donnent de l’argent pour avoir des votes et se ferment les yeux sur ce qu’ils font de cet argent.

      Il est vrai aussi que les réserves sont des "lieux de non-droit ou aucun passeport n’ouvre les frontières." Regardez comment le gouvernement Charest s’est carrément planté lors du dernier problème à OKA. Le fédéral pour sa part a fait le gros parleur et fait croire qu’il s’occupait du problème (lorsque les médias étaient braqués sur le sujet, bien sûr) !!!

      Si des réserves gèrent bien l’argent et la remette à leur population, il faut s’interroger sur les autres, qui sont la majorité, je crois.

      [Répondre à ce message]

        Vos sources s.v.p.
        6 décembre 2005, par
        Chantal Bérubé   [retour au début des forums]


        Avez-vous des sources sérieuses à nous citer pour appuyer les préjugés que vous renforcez ?

        Lisez plutôt cet article du Devoir, signée par quelqu’un qui sait de quoi il parle.

        « Votre conception de la vie dans une réserve - « totalement dépendante, sans responsabilité aucune, sans impôts et taxes à payer, à l’abri des contraintes de la Charte des droits, une vie d’assistés sociaux » - est le texte le plus méprisant que j’ai lu depuis longtemps. Connaissez-vous la brochure publiée par le ministère des Affaires autochtones et intitulée Mythes et réalités au sujet des peuples autochtones ? Vous devriez en prendre connaissance. C’est urgent ! Quand une journaliste de votre qualité écrit les inepties que je viens de lire, j’ai peur des méconnaissances qu’elle contribue à répandre. Ces méconnaissances sont source de haine.... »

        Lisez la suite ici : http://www.ledevoir.com/2005/12/05/96923.htm

        [Répondre à ce message]

          Les réserves ne devraient pas rendre de comptes ?
          6 décembre 2005   [
          retour au début des forums]
          > Vos sources s.v.p.


          Je ne vous ai pas parlé de ces propos de D. Bombardier, si vous avez remarqué. Mais de toute façon, allez-vous nier que les gens des réserves ne paient ni taxes, ni impôts ? Pourquoi croyez-vous qu’à OKA on désire des policiers qui ne soient pas de la Sûreté du Québec ?

          Acceptez-vous qu’on donne des millions sans obligation de résultats et sans rapport de la façon dont cet argent est dépensé ? Même les provinces, Madame, ont des comptes à rendre de l’argent qu’ils reçoivent d’Ottawa à moins d’une entente particulière et souvent enlevée à l’arrachée. Il ne faudrait pas non plus se mettre la tête dans le sable.

          [Répondre à ce message]

      Attaquer Mme. Bombardier
      6 décembre 2005, par
      MS   [retour au début des forums]


      Ma critique ne faisait pas référence à l’article de Mme. Carrier, mais aux réponses ci-bas qui se contentente, par exemple, de traiter Bombardier et Blanchette de "BB du Devoir", de masculinistes, etc.
      Ça sert à quoi ?

      Je n’ai rien à dire sur leurs opinions puisque je ne les lis pas, en particulier D. Bombardier, dont je ne suis à peu près jamais d’accord avec ce qu’elle affirme.
      Mais si j’ai quelque chose à lui répondre, je vais m’attaquer à ses idées, et non à la personne en tant que telle.

      Bref, plutôt que de dire que Bombardier est la "vendue aux hommes" du Devoir, je vais m’attaquer à ses idées, critiquer ses propos, dénoncer les propos sexistes et les préjugés qu’elle affirme.

      Nous sommes bien loin de la tendance que vous soulevez qui consiste à ne pas critiquer ce que les personnalités publiques disent et posent comme geste dans l’espace public. Je suis une farouche partisane de la critique et je trouve très malheureux que la société québécoise ne soit pas plus politisée ni plus allumée sur la chose.

      Mais je pense profondément que nos critiques doivent se porter sur leur discours et leurs gestes, et non sur leur personnalité en tant que telle, car cela équivaut, à mon humble avis, à s’abaisser au rang de bitchage sans fondement, et de ce que l’on pourrait appeler le lancement de noms ou d’étiquettes (de "je te traite de ci" et "je te traite de ça").

      Dernier point : À celles qui enragent à propos de Mesdames Bombardier et Blanchette, n’oublions quand même pas que quoique jouissant de l’honneur d’avoir une colonne dans les pages du Devoir, ce n’est quand même pas les personnalités les plus influentes du Québec, ni celles qui inspirent Monsieur et Madame tout le monde. Par comparaison, Céline Dion ou n’importe quel(le) académicien(ne)s sont un million fois de plus écoutés, et touchent le coeur de la majorité de la population du Québec (qui, par ailleurs, lit beaucoup plus le Journal de Montréal ou La Presse que Le Devoir).

      Personnellement, cette pensée m’aidait à souffler par le nez quand j’avais la moutarde justement montée jusque là après la lecture d’une chronique de D. Bombardier...

      [Répondre à ce message]

    > Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue
    9 décembre 2005   [
    retour au début des forums]


    Eh bien, moi, je trouve stupides les propos de Josée Blanchette dans Le Devoir de ce matin. Ce qu’elle dit du féminisme ne relève-t-il pas de propos diffamatoires ?

    « Le dragueur professionnel est une espèce en voie de disparition au Québec, du moins chez les pure-laine. Castrés par le féminisme et la rectitude politique, seuls les plus coriaces, les vilaines orties, ont tenu le coup ». Je ne veux pas en lire davantage.

    Et qu’est-ce qu’on a à foutre de ce genre d’article dans Le Devoir qui n’a jamais assez d’espace pour rendre compte de l’informatiom pertinence et sérieuse, utile aux citoyen-es ?

    Le Devoir fait maintenant de l’information divertissement, comme certains journaux de vedettes ou comme la télévision. Que ça vous plaise ou non, j’estime que c’est de la m....

    [Répondre à ce message]

      Josée Blanchette et le dénigrement des féministes.
      9 décembre 2005   [
      retour au début des forums]
      Denise


      Il y a très - trop - longtemps que Le Devoir permet à cette chroniqueuse de discréditer les féministes et les femmes. Je trouve que ses propos reflètent une peur totale de perdre l’estime des hommes. Elle est toujours en train de les encenser, ses chroniques ne parlent que d’hommes, en déplorant le manque de héros masculins, en citant son chum lorsqu’il affirme qu’il veut protéger leur bébé -masculin- contre le système d’éducation contrôlé par les femmes, en décochant des flèches aux féministes comme les propos d’aujourd’hui : les pauvres dragueurs castrés par le féminisme.

      Le Devoir a-t-il un contrat à vie avec cette personne ? A-t-il aussi des critères, une éthique ? En tous les cas, cette chronique "jure" effroyablement avec le reste de l’information qui est plus potable que les autres journaux. Eux qui se glorifie d’être indépendant n’ont pas pour autant un manque de jugement par moment.

      [Répondre à ce message]

        > Josée Blanchette et le dénigrement des féministes.
        9 décembre 2005   [
        retour au début des forums]


        Vous vous rappelez pas la sortie publique du comédien Luc Picard, y’a quelques années, sur le fait que les téléromans qcois, trop souvent, ne mettent en scène que des t... d... c... comme personnages masculins ? Est-ce que ce gars-là peut-être étiquetté de masculiniste ou de crô-magnon de droite ? En tout cas, il s’est fait descendre en flammes.

        Aussi, j’ai une amie artiste plutôt de gauche, et pas "masculinisée" pour deux sous, qui disait qu’elle aimerait bien que les hommes québécois draguent un peu plus parfois. Attention, je n’insinue rien quant aux fait que parfois ce soient les femmes qui draguent, fassent les premiers pas... (en fait, je suis 100% pour !) Mais allez donc défendre ce point de vue auprès de certaines féministe pour lesquelles même le sexe hétéro et la pénétration sont des manifestations de la domination patriarcale... (Bien sûr, cette référence aux dires d’une amie anonyme peut sembler n’être qu’un procédé rhétorique usé).

        Sans parler de ce qu’elle m’a raconté sur l’attitude de certaines femmes face aux hommes, lors de discussions et d’ateliers féministes non-mixtes...

        D’un mec pas forcément "masculiniste", même si c’est si facile de disqualifier ainsi une critique qui ne plait pas à certainEs.

        Je suis pas un inconditionnel de Josée Blanchette ou de Denis Bombardier, loin de là, mais je crois que dans vos rangs certaines (une minorité) carburent au ressentiment, à la revanchardise et à la mysandrie sous-jacents et intellectualisés.

        Merci

        [Répondre à ce message]

          Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!
          10 décembre 2005   [
          retour au début des forums]
          > Josée Blanchette et le dénigrement des féministes.


          Bonne déesse, je suis morte de rire ! Et voilà, ressortent les très vieux préjugés sur les féministes : le sexe avec un homme et la pénétration relèvent du patriarcat, les féministes sont des lesbiennes qui se cachent et qui n’aiment pas le cul !!! Bien sûr, faites-vous une image négative des féministes, de cette façon vous allez pouvoir continuer à les utiliser comme "punching-bag".

          Il y a évidemment une très grande nostalgie du Michel Côté "cruising bar" sous toutes ses facettes. C’est drôle, moi je connais une tonne de gars qui ne se reconnaissent pas dans le dragueur macho et qui sont capables d’aborder une fille respectueusement sans lui faire des "accroires" ou sans lui claquer une porte dans la face comme le fait maintenant si bien Ricardo Trogi, soulignant que les femmes de toute façon n’aiment plus les hommes "roses", avait-il appris à ses dépends !!! Très peu pour moi les portes dans la face. Et je connais une tonne de filles qui n’ont pas envie de se faire chanter la pomme, pour ne pas dire la cerise, mais de communiquer en s’estimant mutuellement.

          [Répondre à ce message]

            > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!
            11 décembre 2005   [
            retour au début des forums]


            Vous généralisez plus que moi. Quant au sexe hétéro et à la pénétration, je parlais de certaines féministes, pas la majorité (ben oui, surprise ! je les mets pas toutes dans le même panier). Et côté drague, qui vous dit que c’est à la manière Cruising Bar ou Ricardo Trogi que je parlais ? Qui vous dit que c’est toujours, côté manière et fond, avec irrespect ? Aussi, j’ai pas dit qu’il fallait les draguer toutees et continuellement et partout, ni siffler les filles et les dévisager et leur mirer sans subtilité le corps.

            Faut croire que y’a des préjugés et des généralisations qui sont de meilleur ton d’un côté que de l’autre.

            Et qu’avez-vous à dire des propos de Luc Picard sur certains téléromans, et de mon dernier paragraphe sur certaines femmes qui semblent non seulement avoir de la difficulté à piffer les hommes, mais faire aussi preuve d’un certains prosélytisme en plus ? À ce que m’a dit mon amie de certaines rencontres non-mixtes radicales "altermondialistes"...

            [Répondre à ce message]

              > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!
              12 décembre 2005, par
              Ginette-Ginette   [retour au début des forums]
              > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!


              Certaines féministes n’aiment pas le sexe hétéro et la pénétration, mais seulement certaines, pas toutes, dites-vous ? Combien ? Pouvez-vous les identifier ? Sur quoi vous basez-vous pour dire de telles affirmations ? Je connais des hommes qui n’aiment pas les relations hétéros et qui n’aiment pas se faire pénétrer, quel rapport avec leurs positions politiques ?

              Ces propos sont déplorables et malheureux. Le but de vos propos visent essentiellement à dénigrer des femmes, des féministes et de mettre en rapport leur position politique en lien avec leur "supposée" vie sexuelle. J’ai souvent entendu ce genre de propos dans la bouche de jeunes hommes dans la trentaine, déçus par leurs relations avec les femmes et qui ensuite en rendent les féministes responsables. Au lieu de tenter de guérir leurs propres blessures... vaut toujours mieux sortir des théories à la gomme pour rabaisser les autres.

              Pourquoi rendre les féministes responsables de la disparition de la "drague" comme le fait Josée Blanchette ? Sur quoi se basent-elles pour dire - encore - de telles inepties ? Je la verrais très bien écrire pour le magazine "Maxim" plutôt que dans "Le Devoir".

              [Répondre à ce message]

                > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!
                12 décembre 2005, par
                Gino-Gino Camaro   [retour au début des forums]


                Gino-Gino

                Bon, je m’y attendais : soit on met toutes les féministes dans le même panier… soit on stigmatise méchamment une partie d’entre elles, c’est ça ? « Damned if you do, damned if you don’t ». Ainsi, on a donc toujours tout faux donc, d’un côté comme de l’autre, n’est-ce pas ?

                Vous dites : « Certaines féministes n’aiment pas le sexe hétéro et la pénétration, mais seulement certaines, pas toutes, dites-vous ? » : Y’a peut-être une légère mésinterprétation de ce que j’ai dit,d’ailleurs assez confusément j’avoue, après relecture, Revoici donc à que je disais en premier plus haut : « Mais allez donc défendre ce point de vue* auprès de certaines féministe pour lesquelles même le sexe hétéro et la pénétration sont des manifestations de la domination patriarcale... ».
                * note : la « drague » pouvant être respectueuse

                Voici des sources à l’appui de cette impression que j’ai (désolé, mais j’ai pas le choix ici de pointer certains écrits et donc certain(e)s auteur(e)s) :

                 http://1libertaire.free.fr/patriarchie.html
                 http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=14566
                 http://gendertrouble.org/imprimer.php3?id_article=19
                 http://www.nostatusquo.com/ACLU/dworkin/IntercourseI.html

                Je parlais de l’hostilité qu’on peut voir face à certains types d’approches masculines hétéro pas nécessairement irrespectueuses. Le féminisme est fort au Qc (je dis pas qu’il est trop fort) et a son influence sur la culture populaire médiatique d’ici (téléromans, publicité, etc.), laquelle à son tour a une influence sur les comportements sociaux et les échanges homme/femme. Vous appelez ça une théorie à la noix ? Bin, j’en ai autant à votre service quant à une certaine tendance chez certainEs à voir le patriarcat jusque dans leur soupe et à lui imputer tous les maux de l’histoire et de l’Univers !

                Pour ce qui est de la « drague », puisque l’échange est parti avec ce mot : peut-être qu’en partant, on ne s’entend pas sur le sens qu’on devrait y donner ? Voici comment je l’interprète : aborder quelqu’un qui nous intéresse/nous plaît dans un but de rencontre amoureuse ou sexuelle, dans un objectif à court ou long terme. Et je sais pas si vous avez remarqué, mais y’a pas mal de gens seuls qui accueilleraient bien une relation d’une durée variable. Regardez les sites et services de rencontres qui foisonnent, les centaines de milliers de gens des deux sexes et de diverses orientations qu’on y trouve. Et oui, y’a des femmes et des hommes qui aimeraient bien parfois être « draguéEs » davantage.

                « théories à la gomme pour rabaisser les autres »… Là c’est vous qui me rabaissez et faites de la pop-psycho. Théorie avec un grand « T » ? Allons, c’était que mon opinion et mes impressions d’homme pas forcément hostile au féminisme malgré ce que vous direz, opinion basée sur ce que je perçois dans certaines (pas toutes) communications féministes radicales sur Internet (notamment dans les sites CMAQ, Sisyphe, Antipatriarcat), et sur ce que j’ai déjà entendu d’autres personnes, dont des femmes. Croyez-le on non, mais lorsque je fais un effort je suis tout à fait d’accord avec… disons… 95% de ce que je lis sur le présent site. Pas si mal, non ?

                En fait, j’exprimais essentiellement certaines réserves très personnelles et subjectives face à certains discours et certaines attitudes qu’on trouve au sein du polymorphe mouvement féministe, aimant bien par ailleurs faire le « taon » qui provoque ou agace. Hé non, pas un « masculiniste » à la pageau ou autre « pleureur » militant de la condition masculine. Vous avez ici un feedback d’un de ces hommes pas trop « beaufs » que j’imagine vous aimeriez bien rallier à votre cause et qui, forcément un peu profanes de par leur sexe, leur éducation et leur « construit » genré, ne se sont pas tapé un bac en études féministes. Mais je crains ce qui m’apparaît être l’éventuelle erreur, chez certains autres hommes, de souscrire à 110% au discours féministe le plus radical en raison peut-être, à mon avis, d’un éventuel sentiment de culpabilité.

                Mais je persiste (mais ne signe pas) quant au dernier paragraphe de mon précédent commentaire. Qui demeure sans réponse de votre part jusqu’ici, d’ailleurs.

                En tout cas, je pense qu’il y a des extrémismes des deux côtés, une minorité de féministes d’un bord et des anti-féministes de l’autre, que les deux groupes peuvent généraliser et peuvent se donner réciproquement des munitions, mais que les anti-féministes sont plus nombreux, puissants et dangereux.

                Merci encore

                [Répondre à ce message]

                  Féministes extrémistes. Exemples ?
                  13 décembre 2005, par
                  Rachel Beaulieu   [retour au début des forums]


                  Le fait qu’une femme n’aime pas la pénétration dans ses rapports sexuels fait-il d’elle une extrémiste ? Je dirais plutôt qu’elle a des préférences sexuelles différentes.

                  Gino-Gino, donnez-vous des exemples concrets de féministes extrémistes au Québec ?

                  Vous citez des sites radicaux, mais radical n’est pas synonyme d’extrémiste.

                  [Répondre à ce message]

                    > Féministes extrémistes. Exemples ?
                    13 décembre 2005, par
                    gino-gino   [retour au début des forums]


                    Vérifiez svp les liens que je fournis. Vous y trouverez des gens qui endossent certains des propos qui y sont tenus. Et à mon très personnel avis, ça sonne parfois un peu extrémiste, je suis certain que ça rebuterait bien des hommes bien intentionnés, et que ça peut parfois receler un peu de subjectivité teintée de misandrie, de ressentiment ou de sexisme. Mais l’extrémisme et l’hostilité éventuels envers le sexe opposé, c’est que chez les anti-féministes qu’on en trouve, bien sûr... et quand bien même on en trouverait de l’autre bord, c’est toujours justifié, bien sûr...

                    Quant à la sexualité hétéro et son soi-disant caractère dominateur patriarcal, désolé si c’était confus et pas clair, mais je voulais pas réduire cela à la seule pénétrationet encore moins au sexe pas imaginatif et au seul plaisir et désir de l’homme. Je pense que le texte d’Andréa Dworkin, dont je fournis le lien dans mon précédent commentaire, illustre assez ce discours "sexe hétéro = domination patriarcale et aélinéation de la femme". Et en passant, Mme Dworkin parle quand même un peu pénétration dans ce texte...

                    Vroom Vroom,
                    Gino Camaro

                    [Répondre à ce message]

                      > Féministes extrémistes. Exemples ?
                      14 décembre 2005   [
                      retour au début des forums]


                      Ça ne m’intéresse pas beaucoup d’aller naviguer sur d’autres sites quand je lis un article quelque part.

                      Vous n’avez pas répondu à la question : des exemples de féministes extrémistes au Québec ? Nommez-les ici s’il vous plaît, car c’est ici que vous discutez, et dites pourquoi elles sont, selon vous, extrémistes. Autrement, sacrez-nous patience avec ces clichés qu’on entend à la place de réflexions sérieuses et d’arguments. Quand quelq’un n’aime pas telle ou telle chose et est trop paresseux/se pour expliquer pourquoi, il n’a maintenant qu’à décréter que cette chose (ou cette personne) est extrémiste pour se croire dispenser de s’expliquer ou de prouver ce qu’il avance. On le prend pour "un grand penseur". Facile, facile le petit jeu du dénigrement mais cela en dit long sur l’esprit qui le joue.

                      [Répondre à ce message]

                  Le féminisme est fort au Québec !!!
                  14 décembre 2005, par
                  Julie Tremblay   [retour au début des forums]
                  > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!


                  En résumé, "Gino Thunderbird", le féminisme vous dérange. Vous êtes d’accord avec J. Blanchette pour dire que le féminisme a tué la drague. De toute évidence, vous ne vous sentez pas du tout à l’aise dans l’engagement d’une relation avec une femme. À part les vieux modèles de drague, pour vous il n’existe aucun autre modèle possible. Donc, il est important pour vous de souligner qu’une minorité de féministes sont lesbiennes et n’aiment pas le sexe. Vous cherchez la petite bête noire qui vous donnera raison.

                  Et bien sûr, il y a trop de féminisme au Québec ! Où avez-vous vécu le paradis du féminisme "déteint" ? De quoi avait l’air ce féminisme ?

                  Yann Takvorian, du site Immigrer Contact a déjà écrit cela dans "Le Devoir" qu’il y avait trop de féminisme et en gros il le justifiait ainsi :

                   le féminisme s’est fait sur le dos de la famille.

                   le féminisme présente les mâles comme à la base de tous les maux de la société civile

                   le féminisme montre du doigt les femmes qui désirent rester à la maison.

                   En France, être mère au foyer est valorisant et valorisé.

                   Le divorce est demandé sur un coup d’hormonones (féminines bien entendu !) qui laissent la famille, les revenus et les espoirs des pourvoyeurs (!) et augmente le taux de suicide de ceux-ci.

                  Voilà l’explication de l’excès de féminisme de ce monsieur, est-ce votre avis aussi ?

                  [Répondre à ce message]

                    > Féminisme est plus fort ici qu’ailleurs en effet, et après ?
                    16 décembre 2005, par
                    Gino Lozovitredoto   [retour au début des forums]


                    Bin non, Mme Tremblay, pas d’accord bin bin avec Takvorian, je sais pas où vous avez lu ça dans mes propos, vous extrapolez un brin je crois.

                    Vous me faites dire "il y a trop de féminisme au Québec" parce que je dis que le féminisme est fort au Qc ? J’ai lu souvent des féministes dire que le féminisme est fort ici, mais qu’il reste du chemin à faire et qu’il faut protéger les acquis,s surtout dans le présent contexte politique.

                    Vous interprétez mon affirmation "le féminisme est fort au Qc", ainsi que mes critiques relatives au « maudissement » de toute drague même revue et corrigée, comme étant la position d’un Gino (surnom que j’ai pris par ironie, anticipant certaines réactions) qui voudrait revenir aux années 50, Famille, Patrie, Business, Drapeaux, Armée, Brillantine, Grosse Buick, et Bobonne-aux-fourneaux ??? Erreur.

                    Je parle surtout d’un éventuel prosélytisme misandre ou revanchard ou anti-hétérosexualité chez quelques personnes aux sein de la mouvance féminisme (biais qui peut parfois bien s’accomoder des ateliers non-mixtes - bien que je n’attaque pas la non-mixité en tant que telle), et au sens plus large, des possibles influences et répercussions d’une certain féminisme, qui peut parfois idéaliser les femmes et dépeindre trop souvent négativement trop d’hommes, sur la pop-culture (téléromans notamment) ainsi que et les comportements sociaux.

                    Je sais, avec le recul, je vois que c’est écrit et argumenté maladroitement, ce qui peut provoquer et choquer et éluder le fond, mais relisez-moi attentivement svp, sans extrapolation, amalgames ou procès d’intention.

                    D’ailleurs, j’essaie d’être plus nuancé et clair dans la suite de la présente enfilade, suite que vous trouverez plus haut dans la présente page html. Vous verriez que je suis pas vraiment si proche de Takviorian que ça. Et que je préfère exprimer ici cette opinion et ces impressions personnelles, et échangerr èa leur sujet, plutôt que de le faire chez des masculinistes et vrais machos, avec qui je me suis d’ailleurs souvent engueulé royalement dans des espaces de discussion neutres. Merci.

                    Vrombissements polis sans sifflées macho,

                    Gino Nault

                    [Répondre à ce message]

                  > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!
                  17 décembre 2005, par
                  Marie-Chantal T.   [retour au début des forums]


                  Deux de vos liens ne sont pas valides et mènent sur des pages qui indiquent Page non trouvée.

                  http://1libertaire.free.fr/patriarchie.html
                  http://www.cmaq.net/fr/node.php ?id=14566

                  Par ailleurs, les deux autres articles sont radicaux, représentent un point de vue marginal. Personnellement, je ne tripe pas sur cette idéologie, mais ces propos ne me semblent pas extrémistes ni sexistes si on les comparent à certains propos de l’Après-rupture et de Gars content sur les femmes et sur les féministes. Mais on lit rarement des dénonciations du sexisme et de la misogynie de ces deux sites d’hommes frustrés. Par contre, c’est la grande mode de s’en prendre aux féministes, de quelle tendance qu’elles soient. Ça va dans le sens du courant et ça fait de la bonne copie pour les médias.

                  [Répondre à ce message]

                    > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!
                    18 décembre 2005   [
                    retour au début des forums]


                    Vous dites :
                    "Deux de vos liens ne sont pas valides et mènent sur des pages qui indiquent Page non trouvée"

                    Réplique :
                    D’abord, revoici les quatre liens prêts à cliquer (ainsi que les autres aussi), car il semble que de simplement les copier-coller ici insère parfois dans ces liens des espaces les rendant non fonctionnels :

                    Deux liens liens anti-pénétration (pour le second, lorsqu’on va au-delà des risques de transmission du virus HIV) :
                    http://gendertrouble.org/imprimer.php3?id_article=19

                    http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=14566

                    Deux liens anti-hétérosexualité :
                    http://1libertaire.free.fr/patriarchie.html

                    Andréa Dworkin :
                    http://www.nostatusquo.com/ACLU/dworkin/IntercourseI.html

                    * * *

                    Vous dites aussi :
                    "Par ailleurs, les deux autres articles sont radicaux, représentent un point de vue marginal. Personnellement, je ne tripe pas sur cette idéologie, mais ces propos ne me semblent pas extrémistes ni sexistes si on les comparent à certains propos de l’Après-rupture et de Gars content sur les femmes et sur les féministes. Mais on lit rarement des dénonciations du sexisme et de la misogynie de ces deux sites d’hommes frustrés. Par contre, c’est la grande mode de s’en prendre aux féministes, de quelle tendance qu’elles soient."

                    Justement, je ne crois pas « attaquer » les féministes, exprimant maladroitement plutôt mes réserves (critiquant, donc) l’attitude de certaines d’entre elles plus haut dans la présente enfilade (en passant, y’a une suite plus haut dana la page). Rejeter ces critiques, basées sur mon opinion personnelle, à cause des propos et campagnes réellement anti-féministes des "masculinistes", et justifier les tendances que je souligne en les comparant, toujours, propos et campagnes réellement anti-féministes des "masculinistes ? C’est une façon de voir les choses... à chacun la sienne. Et nier à un homme pas vraiment anti-féministe le droit d’exprimer ses opinions et réserves envers des tendances où il peut se sentir touché, veut-veut pas, en raison de son sexe, désolé Madame, mais je trouve ça un peu sexiste. J’aurais voulu dénigrer et attaquer le féministe, me semble que je serais pas venu le faire ici, y’a d’autres endroits et tribunes pour cela.

                    Merci de votre feedback
                    Gino

                    [Répondre à ce message]

                      > Les féministes n’aiment pas le sexe hétéro et considèrent la pénétration comme patriarcale !!!
                      18 décembre 2005   [
                      retour au début des forums]


                      « Et nier à un homme pas vraiment anti-féministe le droit d’exprimer ses opinions et réserves envers des tendances où il peut se sentir touché, veut-veut pas, en raison de son sexe, désolé Madame, mais je trouve ça un peu sexiste ».

                      Vous ne manquez pas de culot ! Comptez donc le nombre de vos messages publiés ici. Et vous osez dire qu’on vous empêche de vous exprimer ! Si vous le pensez vraiment c’est que pour vous - et vos semblables - ne pas partager votre point de vue, c’est limiter votre liberté d’expression. Il y a de ces esprits tordus... et tout ça ne mène à rien. C’est une discussion futile.

                      [Répondre à ce message]

                        > Malentendu
                        18 décembre 2005, par
                        Gino Nault   [retour au début des forums]


                        Allons donc, je voulais pas dire qu’on m’empêche de m’exprimer ici ! Par "nier", je voulais dire amalgamer à du masculinisme réactionnaire (avec votre "et vos semblables") tout homme qui critique un volet du féminisme, pour discréditer en bloc tout ce qu’il dit parce qu’il est un homme. Et du culot, oui, je crois en avoir un peu, et désolé si mes propos vous déplaisent, suis pas là pour me faire aimer, mais me suis embarqué en profane un peu amateur et brouillon dans une belle galère par contre ! Je suis d’ailleurs sûr qu’en face à face, les échanges seraient plus aisés, constructifs, courtois et ordonnés (c’est difficile ici vu la longueur des enfilades, l’impersonnalité du web et les délais entre messages), en tout cas ce fut à mon avis au terme d’une discussion face à face que j’ai eue récemment avec une étudiante féministe radicale. Alors salutations, et merci quand même de votre attention et de vos répliques qui peuvent éventuellement m’indiquer, à la relecture, à quel point je pourrais être "dans le champ" sur certains points. Et c’est vrai que j’ai déja trop écrit ici.

                        Gino Nault

                        [Répondre à ce message]

"Le Devoir : terreau de masculinistes féminines" ?
2 décembre 2005, par Suzanne   [retour au début des forums]
> Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue

"Le Devoir" est-il le terreau des chroniqueuses masculinistes féminines ? Après Bombardier, il y a Blanchette (Les BB du Devoir !) qui semble obnubilée par les hommes. Madame Blanchette vise uniquement une clientèle masculine, ne parle à 99% que des hommes, ne s’est pas gênée pour dire qu’elle haïssait carrément Pauline Marois. Pourquoi cette haine des femmes ?

Au moins Bombardier n’a que le quart d’une page comparativement à Blanchette qui détient une page entière chaque semaine pour déblatérer.

[Répondre à ce message]

> Cette Denise qui fraye un peu trop avec les hommes.
1er décembre 2005, par Mona Lisa   [retour au début des forums]

Ce n’est malheureusement pas la première fois que cette chère Denise induit (consciemment ou non) le public réceptif, en erreur. En créant de la confusion autour du syndrome de la femme battue, elle nuit encore une fois à la cause qui nous tient tant à coeur. Qu’elle soit donc plus rigoureuse dans ces propos et la communauté féminine souffrira moins de telle inexactitude.

Je ne sais pas quel mouche la piquée depuis qu’elle passe à TVA, mais la tête lui a vraisembablement enflée pendant que l’honnêteté foutait le camp. Ne nous fait pas honte, Denise, parce qu’on t’aime bien, mais reprends toi pendant qu’il est toujours temps.

[Répondre à ce message]

Quand on ne sait pas de quoi on parle !
30 novembre 2005, par Josée   [retour au début des forums]
Denise Bombardier et le syndrome de la femme battue

Merci de cette précision, Madame Carrier. J’avais relevé cette phrase de Madame Bombardier et je me disais qu’elle connaît beaucoup de choses mais ce propos et son fort "penchant" pour la "cause masculine" en fait une femme extrêmement mal informée de la réalité de la condition féminine. Dommage !

[Répondre à ce message]

http://sisyphe.org | Archives | Plan du site | Copyright Sisyphe 2002-2016 | |Page d'accueil |Admin