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mardi 13 décembre 2005 Réforme des services de garde au Québec : la FIIQ demande à la ministre Carole Théberge d’entendre raison
Communiqué Montréal, le 12 décembre 2005 – La Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) est très inquiète face à l’acharnement de la ministre de la Famille et lui demande de retarder l’adoption de son projet de loi 124 – Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance. « Devant les faits, nous ne pouvons que nous questionner. Le projet de loi 124 soulève de grandes inquiétudes et risque de mettre en péril un système de garde envié qui a mis des années à se bâtir. La ministre doit entendre raison et ne pas, contre vent et marée, adopter un projet loi si controversé. Elle laisse maintenant entendre que ce sera possiblement sous le bâillon, avant la période des fêtes, que son adoption sera faite. Le gouvernement de Jean Charest doit prendre en considération les nombreux détracteurs de son projet de loi et poursuivre une réelle réflexion », de déclarer Lina Bonamie, présidente de la FIIQ. Des amendements qui ne répondent pas aux inquiétudes À la lecture des amendements déposés par la ministre, la FIIQ ne peut que constater que ceux-ci sont mineurs et que le gouvernement ouvre la porte aux chaînes de garderies privées. « Avec son projet de loi 124, le gouvernement Charest change radicalement la vision initiale du réseau. Un problème comme celui du manque de place en est un de développement. La remise en question complète du système n’est pas la solution. Le gouvernement de Jean Charest va carrément à l’encontre du moratoire instauré par le Parti québécois qui se voulait un frein au développement des garderies commerciales », de poursuivre madame Bonamie. Il est donc clair pour la FIIQ que ce projet de loi permettra d’accélérer le développement de ces mêmes garderies au détriment des CPE. « La ministre Théberge avait pourtant promis des amendements qui allaient répondre à cette grande inquiétude partagée par plusieurs groupes. Est-ce vraiment la voie que nous voulons donner à notre système de garde ? La réponse est non », de poursuivre madame Bonamie. La FIIQ demande donc de repousser l’adoption du projet de loi 124 afin de poursuivre le débat. « Nous ne comprenons pas le sentiment d’urgence qui anime la ministre Théberge. La ministre devrait se demander pourquoi autant de gens critiquent son projet de loi. N’est-ce pas là une bonne indication comme quoi quelque chose de tourne pas rond ? », de conclure la présidente. Source : La FIIQ Mis en ligne sur Sisyphe, le 13 décembre 2005. Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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