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samedi 1er avril 2006
Qui a peur des masculinistes ?

Perçus comme des antiféministes, les masculinistes défendent la cause des hommes avec force coups de gueule. Mouvement marginal ou vague de fond ?

Qu’est-ce que le mouvement masculiniste ?

[…] Si l’office québécois de la langue française définit le masculinisme comme un "mouvement de défense des droits des hommes", les groupes de femmes, eux, en donnent une définition beaucoup moins neutre. C’est un mouvement antiféministe, une machine de guerre qui essaie de freiner les avancées des femmes", déclare Francis Dupuis-Déri, auteur, militant féministe et chercheur au Centre de recherche éthique de l’Université de Montréal.

Pour Francine Descarries, professeure de sociologie de l’UQAM, il ne faut surtout pas comparer le masculinisme et le féminisme. "Le féminisme est un mouvement social avec un projet de société. Le masculinisme, c’est un petit groupe d’hommes qui croient que les femmes sont responsables des problèmes de la société."

[…] Avec des variantes, dans le ton, ces groupes expriment les mêmes doléances : les hommes souffrent à cause des femmes. Les masculinistes blâment les féministes pour l’éclatement des familles, la crise d’identité mâle, le suicide et le décrochage scolaire des garçons, les pères privés de leurs enfants, etc."

[Francis Dupuis-Déri] : Les masculinistes actifs agissent dans des lieux d’influence : "la télévision, dans des revues à grand tirage en commission parlementaire. Ce n’est pas un phénomène marginal, car ces groupes reçoivent l’appui de politiciens, d’universitaires, d’intellectuels." Et il ajoute : "Le discours antiféministe, c’est la pointe de l’iceberg. Beaucoup d’hommes pensent que les les femmes sont trop puissantes."

À lire l’excellent article d’Andrée Poulin dans la revue Châtelaine, avril 2006.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 1er avril 2006.



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> Qui a peur des masculinistes ?
7 août 2006, par Nathaniel Thorne



> Qui a peur des masculinistes ?
7 août 2006, par Nathaniel Thorne   [retour au début des forums]
http://nathanielthorne.iquebec.com

Montréal, le 7 août 2006

Bonjour,

Je suis un homme et pourtant, je suis apeuré par le discret retour du masculinisme. J’en connais les conséquences car je les ai subies.

En effet, j’ai grandi au sein d’une famille artificiellement unie par la peur. Violence verbale. Violence par la messe dominicale. Violence du chapelet en famille...

La terreur.

Le masculinisme est intrinsèquement pervers.

Et c’est un homme qui vous le dit.

Nathaniel Thorne

[Répondre à ce message]

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