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lundi 3 avril 2006 Protéger la maternité et les enfants
Votre appui est important L’association SOS Papa se sert de son récent agrément par l’UNAF pour proposer des mesures discriminatoires à l’encontre de la maternité, sans aucune considération du bien-être des enfants, dans le but principal d’assouvir un combat idéologique à l’encontre des mères et de l’émancipation des femmes. L’objet de cette lettre est de demander à l’UNAF de protéger la maternité et les enfants. A Monsieur le Président de l’Union Nationale des Associations Familiales Nous vous faisons part de notre vive inquiétude concernant le récent agrément accordé à l’association SOS Papa par le conseil d’administration de l’Union Nationale des Associations Familiales. (1) Cette association utilisant des cas de pères victimes, conduit de fait une entreprise systématique de dénigrement des mères, et en arrive à aider des pères pour qui la paternité est un droit, sans aucun devoir. (2) Elle soutient ainsi le droit de pères à éduquer leur enfant, après l’avoir abandonné pendant des années, ou bien n’exerçant leur droit de visite que de façon très aléatoire. Ecrivant : « la souffrance d’être séparé d’un de ses parents apparaît comme la première cause de maltraitance d’enfants en France », et proposant l’« interdiction de soumettre à une surveillance psychologique dans un point rencontre, contre son gré, un parent qui n’a subit aucune condamnation ni aucune mise en examen. », l’association SOS Papa agit, selon nous, à la limite de la provocation et nous paraît compromettre gravement le travail de prévention de l’enfance à risques. D’autant que l’association cherche à faire admettre comme cas d’"aliénation parentale" toutes les situations où existent des difficultés majeures de rencontre parent enfants, au risque d’une impunité accrue des violences intra familiales, notamment paternelles. A côté d’une présence minoritaire de parents réellement victimes d’injustice et d’aliénation, les responsables de cette association, abusant du terme « aliénation parentale » – pourtant non validé scientifiquement - cherchent à influencer l’opinion publique, les magistrats, les experts sociaux, pour faire croire qu’un récit d’enfant qui dit avoir été maltraité - ou pire, victime de violences sexuelles - est forcément le fait d’une manipulation de la mère. A l’heure où en France l’on met tellement l’accent sur la protection de l’enfance, et défend l’ouverture de centres destinés à mieux recueillir les témoignages d’enfants victimes de violence, cette déformation de la réalité nous semble particulièrement grave. Nous notons sans surprise en revanche que l’association SOS Papa n’a pas pris position sur la loi renforçant la prévention et la répression des violences au sein des couples, pourtant tellement nécessaire au bien-être des enfants. (4) – Lire la suite et signer la lettre : sur ce site
Mis en ligne sur Sisyphe, le 3 avril 2006 Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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