Rousse valse
tiédeur dansante
d’un songe contre mon sein
amour au sourire virtuose
nos heures froissantes où flambent
l’automne et ses douceurs pluvieuses
Creuse ma blancheur tendre
équateur aux mille ombres
que je te reconnaisse enfin
toi qui peuples mes visages
Comble en moi
le vertige de la terre
essouffle ma joie
qu’elle se berce de silence
en une valse nombreuse
mis en ligne sur Sisyphe le 7 novembre 2003